SUR LES CAMPS DE CONCENTRATION...1°- Christophe SauliĂšre "Faute de chambre Ă gaz, si tel est bien le cas , je ne souhaite a personne d'aller crever dans les carriĂšres de pierre de Mauthausen, les souterrains de Dora-Nordhausen , les usines de la grande bourgeoisie patronale germano-nazie Krupp et Daimler-Benz , ou de se faire dĂ©cimer par la typhoĂŻde, les pneumonies , la dysenterie et le scorbut , faute de soins , de chauffage et de nourriture rappel, environ 350 000 prisonniers de guerre soviĂ©tiques sont morts - tuĂ©s par le travail forcĂ© - ou ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s dans les camps nazis. Pour exemples , parmi les 15 000 prisonniers de guerre soviĂ©tiques dĂ©portĂ©s Ă Auschwitz pour le travail forcĂ©, seulement 92 survivront. A Buchenwald , ils seront 17 000 Ă pĂ©rir par le travail forcĂ© . Les russes du Block 20 , insurgĂ©s Ă Mauthausen , seront prĂšs de 3000 Ă ĂȘtre abattus .2°- Brigitte Pascall Il faudrait parler aussi la sauvage rĂ©pression des membres du sonderkommando, qui ont dynamitĂ© un crĂ©matorium d'Auchwitz le 7 octobre1944. EssayĂ© de libĂ©rer le camp des femmes avec des tenailles ! Les nazis noyĂšrent la mutinerie dans le sang, tirant sur eux au pistolet Ă bout portant. Les dĂ©tenus prĂšs du crĂ©matoire Ă©tant abattus sur lendemain, plus de 450 manquaient Ă l'appel cf le livre de Hermann Langbein "Hommes et femmes Ă Auchwitz", Ă©dition 10/18, n° 2481, avec une prĂ©face de Primo camp dâAuchwitz est un mauvais exemple, car il Ă©tait Ă la fois un camp de travail bagne et camp d'extermination. DĂšs le mois de juillet 1944, voyant que lâAllemagne avait perdu la guerre, Himmler fit dĂ©truire les chambres Ă gaz, pour ne pas laisser de traces. En revanche, Birkenau Ă©tait un "pur" camp dâextermination il n'y avait pas de sĂ©lection, les femmes et les enfants Ă©taient conduits directement Ă la chambre Ă gaz !
Le27 janvier 1945, lâarmĂ©e Rouge pĂ©nĂštre dans le camp de concentration dâAuschwitz et libĂšre les survivants.Le monde dĂ©couvre un systĂšme dâune barbarie inouĂŻe, jamais vue dans lâhistoire de lâhumanitĂ© : la « Solution finale », les chambres Ă gaz et les fours crĂ©matoires. Sâappuyant sur les meilleures sources historiques et sur une centaine
AprĂšs la dĂ©faite allemande de la bataille de Moscou en dĂ©cembre 1941 et l'entrĂ©e en guerre des Ătats-Unis le 11 dĂ©cembre 1941, les autoritĂ©s allemandes comprirent que la guerre serait longue. Pour faire face Ă la pĂ©nurie aiguĂ« de main-d'Ćuvre et Ă la nĂ©cessitĂ© de produire des armes, des machines, des avions et des bateaux pour remplacer les pertes allemandes, la SS crĂ©a davantage d'entreprises et signa des contrats avec des entreprises publiques et privĂ©es pour produire des biens et fournir de la main d'Ćuvre aux industries liĂ©es au secteur de l'armement. Un exemple bien connu de coopĂ©ration entre la SS et le secteur privĂ© est celui de la sociĂ©tĂ© Farben qui installa une usine de caoutchouc synthĂ©tique Ă Auschwitz III Buna-Monowitz. AU SERVICE DE L'EFFORT DE GUERRE ALLEMAND L'incarcĂ©ration d'un nombre croissant de personnes dans les camps de concentration permis de maintenir une main d'Ćuvre abondante, mĂȘme si la brutalitĂ© Ă l'intĂ©rieur des camps rĂ©duisait le nombre de travailleurs disponibles. Les chambres Ă gaz, ainsi que d'autres moyens, permettaient "d'Ă©radiquer" les prisonniers qui n'Ă©taient plus en mesure de travailler. Des centaines de sous-camps furent créées pour chaque camp de concentration entre 1942 et 1944. Ces sous-camps Ă©taient situĂ©s prĂšs des usines, ou prĂšs des lieux d'extraction de matiĂšres premiĂšres. Ainsi Wiener Neudorf, un camp annexe de Mauthausen créé en 1943, Ă©tait situĂ© prĂšs d'une usine d'aviation Ă l'est de Vienne; Sosnowitz, un camp satellite d'Auschwitz III Buna-Monowitz, fut Ă©tabli prĂšs d'une mine de charbon ; dans des usines souterraines Ă Dora-Mittelbau, les prisonniers produisaient des missiles dans des conditions Ă©pouvantables. Les autoritĂ©s centrales SS tentĂšrent de convaincre les commandants des camps de maintenir en vie les prisonniers dans le seul but de servir l'effort de guerre. Peu de responsables prirent ces instructions au sĂ©rieux et aucun ne se soucia de changer la culture meurtriĂšre des camps. EVACUATIONS ET EXPERIENCES MEDICALES Pendant la derniĂšre annĂ©e de la guerre, alors que les forces allemandes Ă©taient repoussĂ©es Ă l'intĂ©rieur desFs frontiĂšres du Reich, les populations des camps de concentration juives et non-juives subirent des pertes catastrophiques Ă cause de la famine, du froid, des maladies et des mauvais traitements. Les nazis, qui ne voulaient pas que les prisonniers soient libĂ©rĂ©s par les AlliĂ©s, les firent Ă©vacuer des camps de concentration. SurveillĂ©s par des gardiens SS, ils furent Ă©vacuĂ©s par marches forcĂ©es Ă©galement appelĂ©es marches de la mort dans le froid hivernal, sans nourriture, abri ou vĂȘtements appropriĂ©s. Les gardiens SS avaient pour instruction de tirer sur tous ceux qui ne pouvaient plus avancer. D'autres prisonniers furent Ă©vacuĂ©s par camions ouverts ainsi livrĂ©s au froid mortel de l'hiver. Durant cette pĂ©riode, les camps de concentration servirent de cadre Ă d'effroyables expĂ©riences mĂ©dicales, souvent mortelles, exercĂ©es sur les prisonniers sans leur consentement. A Dachau, par exemple, des scientifiques allemands menĂšrent des expĂ©riences sur des dĂ©tenus pour dĂ©terminer le temps de survie d'un homme en cas de rĂ©duction de la pression de l'air ou dans de l'eau glacĂ©e. Le but Ă©tait d'amĂ©liorer les connaissances sur la survie en altitude pour l'aviation allemande. A Sachsenhausen, diverses expĂ©riences furent conduites sur des prisonniers pour trouver des vaccins contre des maladies contagieuses mortelles. A Auschwitz III, le mĂ©decin SS Josef Mengele mena des expĂ©riences sur des jumeaux afin de trouver un moyen d'accroĂźtre la population allemande en sĂ©lectionnant des couples qui donneraient naissance Ă des jumeaux. Ces expĂ©riences criminelles et meurtriĂšres Ă©taient pour la plupart fondĂ©es sur des doctrines pseudo-scientifiques et sur des fantasmes racistes. LIBERATION En 1944-1945, les armĂ©es alliĂ©es libĂ©rĂšrent les camps de concentration. Le taux de mortalitĂ© dans les camps resta trĂšs Ă©levĂ© pendant les semaines qui suivirent la libĂ©ration car de nombreux dĂ©tenus Ă©taient trop affaiblis pour survivre. Selon les rapports de la SS, il restait plus de 700 000 dĂ©tenus dans les camps en janvier 1945. Selon les estimations, la moitiĂ© des dĂ©cĂšs survenus entre 1933 et 1945 eurent lieu durant la derniĂšre annĂ©e de la guerre.
Psychanalystes neurologue, écrivain, chef étoilé, philosophe et historiens apportent leur éclairage sur ce "réflexe" qui semble universel.
Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Bernard Antony, prĂ©sident de l'Institut d'action culturelle du Front national, responsable de l'universitĂ© d'Ă©tĂ© du parti d'extrĂȘme droite, avait anticipĂ© sur les questions des journalistes. Une copie de son Ă©ditorial Ă paraĂźtre dans le prochain numĂ©ro de son mensuel La Griffe avait Ă©tĂ© glissĂ©e dans le dossier de presse de cette rencontre toulonnaise. Le thĂšme l'immigration. S'il s'y livre Ă une dĂ©nonciation des immigrationnistes » qui participent au gĂ©nocide français » et mĂšnent une guerre contre notre civilisation, contre notre peuple de France, contre le christianisme » il y prĂ©cise Ă©galement Non, nous ne voulons pas rĂ©soudre l'immense dĂ©fi de l'immigration par des camps de concentration ». Le reprĂ©sentant des catholiques traditionalistes du Front souhaite probablement ainsi faire oublier le dĂ©plorable effet produit par les violentes dĂ©clarations, ce mois-ci, de Martin Peltier, le directeur de la rĂ©daction de National Hebdo hebdomadaire proche du Front national sur la nĂ©cessitĂ© d'organiser des rafles » et de crĂ©er des camps de concentration » pour rĂ©soudre le problĂšme des sans-papiers. J'ai bien Ă©crit rafles et camps de concentration », prĂ©cisait mĂȘme M. Peltier aux journalistes de gauche », dans une note Ă son Ă©ditorial du numĂ©ro datĂ© 6-12 aoĂ»t. Il ajoutait Vous notez l'intention pĂ©dagogique Il s'agit de rappeler que l'exploitation Ă©hontĂ©e de la Shoah sert entre autres d'abord ? aujourd'hui Ă rendre impensables certains moyens indispensables d'une juste cause, la lutte contre l'invasion-immigration. » La semaine suivante, il rĂ©cidivait en Ă©crivant Notre devoir est de briser l'interdit, de dissiper l'hypnose, de libĂ©rer nos compatriotes, pour que de vains fantĂŽmes ne les empĂȘchent plus de faire leur devoir de patriote. Cette bataille de mots est dĂ©terminante. Nous devons faire admettre aux Français qu'il y a de bonnes rafles. » Pourquoi apporter de l'eau au moulin de nos ennemis ? », demande M. Antony dans son texte Ă La Griffe. Pourquoi leur permettre de dire ``Voyez, ces gens-lĂ sont bien ce que nous disons, des racistes, des nazis, des sadiques, ils prĂŽnent, encore aujourd'hui, des camps de concentration`` » ? Apparemment, M. Antony n'est pas le seul au Front national Ă penser que, cette fois, Martin Peltier aurait gagnĂ© Ă ne pas dire tout haut ce qu'il pense. Il vous reste de cet article Ă lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă lire ici ? Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il dâautres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant dâappareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est lâautre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
MichaelPollak. Le silence délibéré des rescapés des camps de concentration nazis est sans doute l'indicateur le plus saillant du caractÚre doublement limite
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Nous Ă©voquons ici les phĂ©nomĂšnes climatiques, comme les records de chaleur ou les intempĂ©ries catastrophiques tornade, tsunami, feu, Ă©boulement, etc., qui seraient bien plus importants quâil y a quelques dizaines dâannĂ©es, et ce dĂ» au seul rĂ©chauffement ou variation climatique. Câest du moins lâinformation que lâon nous donne. Depuis dix ans environ, il nâest pas un feu de forĂȘt, comme en Californie ou en Australie, qui ne soit une rĂ©sultante du rĂ©chauffement climatique, ou un ouragan dĂ©vastateur que lâon affuble de la mĂȘme cause. Tout semble dĂ» au rĂ©chauffement ! MĂȘme en 2020 et 2021, les Ă©cologistes nous ont expliquĂ© que le Covid-19 Ă©tait un signe du rĂ©chauffement climatique ! Un article du 5 fĂ©vrier 2021 dans Les Echos 1 titre Covid le rĂ©chauffement climatique est-il Ă lâorigine du coronavirus ? Une Ă©tude parue ce vendredi 5 fĂ©vrier avance que le rĂ©chauffement climatique pourrait avoir contribuĂ© au passage du coronavirus responsable de la Covid-19 de la chauve-souris Ă lâhomme. » Tout comme le CO2 est coupable de tous les maux cf. chapitres 5 & 6, le rĂ©chauffement du climat est devenu en quelques annĂ©es la cause universelle ! Le problĂšme rĂ©side dans le fait que pour le grand public il est difficile de se faire une opinion juste de la chose, car il existe un vĂ©ritable prisme mĂ©diatique. Ainsi, la moindre intempĂ©rie fait la Une de la presse, augmentant la sensation de croissance exponentielle des phĂ©nomĂšnes climatiques graves, auxquels la cause du rĂ©chauffement climatique est appliquĂ©e Ă chaque fois. Il y a environ 400 catastrophes naturelles de grandes ampleurs, dans le monde, par an. Il y a 30 ans, ce chiffre Ă©tait identique, mais, le journal tĂ©lĂ©visĂ© nâen relatait que peu, aujourdâhui, Ă presque chaque Ă©dition du JT de 13H ou de 20H il est fait mention dâune de ces catastrophes⊠DĂšs lors, vue Ă hauteur dâHomme, la communication rĂ©pĂ©titive ainsi opĂ©rĂ©e modifie notre perception des choses, dâautant quâil ne nous est matĂ©riellement impossible, Ă titre individuel, de comptabiliser les faits. De plus, il est frĂ©quent que les informations diffusĂ©es soient parcellaires, nous montrant que ce que lâon veut bien nous montrer, ou relevant de la dĂ©sinformation en prĂ©sentant les Ă©vĂ©nements sous un certain angle⊠Une preuve de ce type de dĂ©tournement dâinformation peut ĂȘtre mise en exergue avec un article rĂ©cent du journal LibĂ©ration repris par de nombreux autres titres. Ce journal publie un article le 27 juillet 2022 2 dont le sujet est le rĂ©chauffement des mers, et lâimpact sur les coraux. A la lecture de ce papier, nous apprenons que les barriĂšres de corail meurent par milliers, la faute au rĂ©chauffement climatique. Et cette information vient conforter un discours ambiant depuis des annĂ©es. Notre cerveau Ă©tant plus sensible, pour des raisons de survie, aux mauvaises nouvelles, cet article ne fait que valider une opinion que nous tenons pour factuelle car rabĂąchĂ©e plusieurs centaines de fois par an. Vous-mĂȘmes, cher lecteur, ĂȘtes probablement convaincus de cette fin inĂ©luctable des coraux. Sauf quâen rĂ©alitĂ© ce nâest pas le cas, du moins pas partout, en effet la plupart des grandes barriĂšres voient une augmentation de leurs coraux ! Peu de temps aprĂšs lâarticle de LibĂ©ration, le 3 aoĂ»t 2022, lâInstitut australien des sciences marine AIMS, Ă©dite son rapport public annuel 3, et nous apprend que le nord et le centre de la Grande BarriĂšre de Corail ont enregistrĂ© leur plus grande couverture corallienne depuis 36 ans ». Cette Ă©tude porte sur lâanalyse de 87 barriĂšres. Et des analyses similaires sont aussi faites dans dâautres endroits du monde. En fait, de nombreuses barriĂšres ont bien soufferts suite Ă un rĂ©chauffement de la mer le corail a tendance alors Ă blanchir puis Ă mourir, mais pas dĂ» au rĂ©chauffement climatique, mais Ă un phĂ©nomĂšne climatique bien connu El Niño qui a des cycles, et qui en 1998, 2002, 2016 et 2019 a Ă©tĂ© plus virulent. PassĂ© ces Ă©pisodes ponctuels, comme la planĂšte en connaĂźt depuis son origine, les coraux reprennent le cours de leur vie, avec certes un dĂ©lai pour se rĂ©tablir. De la mĂȘme façon, si je vous dis que les populations dâours polaires sont en progression, cela va Ă lâencontre de ce que vous pensiez savoir faisant Ă©chos aux nombreux articles relatant le contraire lâHomme dĂ©traque le climat avec pour consĂ©quence la disparition des ours polaires ! Ours qui sont devenus, malgrĂ© eux, un emblĂšme du climat vous vous souvenez sans doute de la cĂ©lĂšbre photo dâun ours polaire seul sur un morceau de banquise Ă la dĂ©rive, ou de celle prĂ©sentant un ours rachitique qui soi-disant ne trouvait plus le moyen de se nourrir. Dans les deux cas, câest le rĂ©chauffement climatique qui est incriminĂ©. Sauf que ces deux photos sont des fake » comme on dit dans la presse. Concernant la premiĂšre il sâagit dâun photo montage lâauteur expliquera quâil voulait exprimer une idĂ©e, celle que les ours meurent Ă cause de nous Quant Ă la seconde, elle nâa rien Ă voir avec le climat, puisquâil sâagit dâun ours malade en fin de vie RĂ©sultat, pour la majoritĂ© de nos contemporains, les ours polaires sont en voie de disparition⊠Et pourtant, les ours se portent trĂšs bien ! En 1970 ils Ă©taient officiellement rĂ©fĂ©rencĂ©s entre 7 000 et 8 000 individus, en 2017 le chiffre Ă©tait de 26 000, et en 2021 la barriĂšre des 30 000 a Ă©tĂ© dĂ©passĂ©e ! Avouez que cette information, dont la source est vĂ©rifiĂ©e car Ă©tablie par un rapport de Mme Crockford 4, zoologiste Ă lâuniversitĂ© de Victoria Canada, qui est la spĂ©cialiste mondiale des ours polaires, change pas mal de choses quant Ă la vision de lâimpact climatique sur ces animaux. Et aussi, remet en question les flux mĂ©diatiques qui donnent un autre type dâinformation. Le but est ici Ă chaque fois le mĂȘme jouer sur la charge Ă©motionnelle du public. A travers ces deux exemples, Ă©tendards Ă©cologistes, nous voyons la diffĂ©rence entre les discours mĂ©diatiques et politiques, et la rĂ©alitĂ© du terrain. Entre lâĂ©motion et la rĂ©flexion. Au-delĂ des coraux et des ours, il nous est fait injonction plusieurs fois par jour dâavoir peur du rĂ©chauffement climatique cause de catastrophes naturelles dont lâaugmentation est le signe du dĂ©but de la fin du monde⊠Alors, quâen est-il rĂ©ellement ? Bien plus prĂ©cis que les chiffres donnĂ©s par le GIEC ou encore par les nombreux articles de presse sur le sujet, il existe un indicateur qui constitue incontestablement le meilleur reflet de la rĂ©alitĂ©. Indicateur dont curieusement, ou pas, on ne vous parle jamais, les mĂ©dias sâen faisant que trĂšs rarement lâĂ©cho. Et pour le trouver, il faut se tourner vers les assureurs ! En effet, ce sont les sociĂ©tĂ©s privĂ©es dâassurances qui disposent des meilleurs chiffres et projections concernant les phĂ©nomĂšnes climatiques naturels et leurs consĂ©quences financiĂšres. Les meilleurs data-analystes du monde, dont le rĂŽle est dâestimer la probabilitĂ© dâun risque Ă venir, sont embauchĂ©s par les grands groupes dâassurances. Toute la rĂ©ussite de ce marchĂ©, qui pĂšse des centaines de milliards de dollars, sâappuie sur sa capacitĂ© Ă estimer le plus justement possible les risques qui sont donc par dĂ©finition une projection potentielle. Câest une question de survie financiĂšre. Et il sâavĂšre que ces groupes Ă©ditent chaque annĂ©e des rapports, qui sont publics⊠Regardons une des plus grandes sociĂ©tĂ©s de ce secteur, le groupe britannique AON, qui est un assureur et un rĂ©assureur il assure les assureurs, et qui dispose de bureaux dans plus de cent pays. Cette source est sans conteste possible la meilleure vision non partisane de ce qui se passe rĂ©ellement sur notre planĂšte. Dans son rapport 2019 cette tribune a Ă©tĂ© Ă©crite Ă lâorigine en 2020, le rapport 2021 qui donne les mĂȘmes tendances est Ă©galement disponible, AON analyse principalement le nombre total dâĂ©vĂšnements ; La mortalitĂ© induite par ces Ă©vĂ©nements ; lâactivitĂ© cyclonique ; et les incendies. Or il sâavĂšre que ce rapport, que je vous invite Ă lire, ne dĂ©note aucune variation significative par rapport aux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Oui, vous avez bien lu. Ce trĂšs grand groupe international dâassurance, qui dispose des meilleures Ă©quipes en termes dâanalyse du risque, qui investit en Ă©tude sur ce sujet des millions de dollars annuellement soit bien plus que ne le fera jamais le GIEC, ne dĂ©note aucune tendance manifeste Ă la hausse des catastrophes naturelles. Ce rapport contient un graphique page 13 qui donne une compilation du nombre de catastrophes pour les USA, lâAmĂ©rique du Sud, lâEMEA Europe, Middle East & Africa et lâAPAC Asia & Oceania, il en ressort les chiffres suivants en 2002 AON comptabilise 368 catastrophes naturelles, en 2005 403, en 2008 428, en 2009 379, en 2010 420, en 2014 373, en 2017 399 et en 2019 409. Comme vous le voyez, depuis vingt ans, il nây a pas de variation significative, la moyenne Ă©tant stable Ă environ 400. La page 16 donne une analyse des phĂ©nomĂšnes cycloniques mondiaux, sur la pĂ©riode 1990 Ă 2019. Et il sâavĂšre que leur nombre a baissĂ© ! Soit 58 en 1990, et 52 en 2019. Le rapport 2019 du Global Warming Policy Foundation que vous pouvez tĂ©lĂ©charger fait un relevĂ© des ouragans ayant frappĂ© les USA depuis 1851, et arrive Ă la mĂȘme conclusion aucune augmentation. A titre indicatif, le rapport du GWPF qui porte sur les divers sujets du climat, et pas seulement les cyclones, est introduit par 2019 a vu la poursuite de nombreuses tendances climatiques, la plupart peu alarmantes et mĂȘme rassurantes. » Concernant les incendies de forĂȘts, une analyse des donnĂ©es satellitaires prouve une baisse de 25% de la surface brĂ»lĂ©e en 20 ans Andela et al. juin 2017 . Concernant le risque dâinondation des cĂŽtes, et de façon plus empirique, vous noterez que les prix de lâimmobilier pour les biens en front de mer des pays occidentaux nâont pas baissĂ© depuis plusieurs dĂ©cennies, bien au contraire, et que les primes dâassurance nâont pas augmentĂ© plus que lâinflation. Le magazine Bretagne Economique » de nous apprendre que le prix de lâimmobilier dans le FinistĂšre a augmentĂ© de 44% en 5 ans en ce qui concerne les biens sur la cĂŽte 4⊠Or sâil existait un risque rĂ©el de montĂ©e des eaux sous un dĂ©lai court, soit une ou deux gĂ©nĂ©rations, les prix des maisons avec vue sur la mer se seraient Ă©croulĂ©s. Je vous invite Ă vous rendre sur les sites de vente immobiliĂšre en France, Italie, Espagne, GrĂšce, USA, Australie, vous verrez que les tarifs, comme en Bretagne, des biens en front de mer sont trĂšs Ă©levĂ©s et augmentent chaque annĂ©e. De la mĂȘme façon, si un tel risque Ă©tait manifeste, les groupes dâassurances lâauraient calculĂ© et reportĂ© dans leurs tarifs qui auraient explosĂ©s. Mais ce nâest pas le cas, en ce qui concerne les primes dâassurances, vĂ©rifiez donc auprĂšs des professionnels du secteur, vous verrez quâil nâexiste aucune surprime pour un bien situĂ© sur le trait de cĂŽte. Dâailleurs, selon les professionnels de ce secteur, sâil existait un risque rĂ©el de submersion des cĂŽtes Ă moyen terme, ils refuseraient tout simplement dâĂ©mettre des contrats pour assurer les biens en question, car le risque avĂ©rĂ© serait trop important et donc lâactivitĂ© dâassurance impossible Ă rentabiliser. Dans la mĂȘme veine, la plupart des Etats, dont la France, Ă©mettent des obligations OAT obligations assimilables du TrĂ©sor, sur des durĂ©es qui vont de 2 Ă 50 ans Selon la logique du GIEC, des emprunts Ă©mis Ă plus de 20 ans soit un peu avant 2050, ne devraient trouver aucun preneur, puisque le risque de faillite des Etats aux catastrophes annoncĂ©es est Ă©norme, ou, Ă minima, les taux qui est toujours indexĂ© sur la durĂ©e et le risque devraient ĂȘtre trĂšs important. Or, ce nâest pas le cas ! non seulement des OAT Ă 30 ans ou 50 ans trouvent preneurs, 100% des obligations sont trĂšs facilement vendus, mais en plus, les taux sont dans le marchĂ© sans aucune surprime. LĂ encore, pour nombre de spĂ©cialiste du risque, lâhorizon nâest pas sombre⊠On peut reprocher bien des choses au marchĂ© », au systĂšme capitaliste, mais ce qui est certain câest que ce systĂšme est trĂšs sensible aux risques et traduit directement dans la rĂ©alitĂ© du terrain dâĂ©ventuelles anticipations nĂ©gatives. Idem en ce qui concerne les cotations de sociĂ©tĂ©, les opĂ©rateurs de marchĂ© traders savent parfaitement que les risques Ă venir sont en gĂ©nĂ©ral compris dans les cours de bourse avant les Ă©vĂ©nements⊠A noter que concernant la montĂ©e des eaux, nous aborderons plus en dĂ©tail ce phĂ©nomĂšne sur la base de relevĂ©s des marĂ©graphes au chapitre suivant semaine prochaine. En conclusion de cette rapide investigation, si vous voulez vraiment connaĂźtre lâĂ©tat des catastrophes naturelles, mieux vaut se tourner vers les groupes dâassurances, les groupes immobiliers, et dâune façon gĂ©nĂ©rale le marchĂ©, que vers les batailles de chiffres issus des enquĂȘtes mĂ©diatiques, ou encore de rapports scientifiques filtrĂ©s par le GIEC. Le marchĂ© paie cash » une erreur dâanticipation de risque, et surtout il nâest pas dogmatique pour le pire, mais aussi le meilleur. Soit il y a une augmentation des catastrophes et une projection dans le temps qui montre une probable continuitĂ©, soit ce nâest pas le cas. Et, pour les assureurs, pour le moment, et depuis au moins 50 ans, les donnĂ©es sont stables, aucune urgence Ă lâhorizon. Ce qui pour autant ne signifie pas que la situation sera identique ad vitam, si une aggravation systĂ©mique se fait jour, alors vous verrez vos primes dâassurances exploser, et votre magnifique maison avec vue sur mer valorisĂ©e Ă 1 ⏠symbolique⊠Dâici là ⊠Quant aux records de chaleurs, plusieurs choses Ă savoir. Il est fait rĂ©guliĂšrement mention de records locaux dans diffĂ©rentes rĂ©gions ou villes, ce qui ne prĂ©sage pas de lâindice de tempĂ©rature globale. Selon diffĂ©rents organismes officiels, dont MĂ©tĂ©o France, lâannĂ©e 2019 a Ă©tĂ© mesurĂ©e comme la plus chaude enregistrĂ©e au niveau mondial depuis environ 50 ans, et bien entendu imputĂ© au rĂ©chauffement climatique. Sauf que cette annĂ©e a connu un phĂ©nomĂšne naturel, El Niño. Certains chercheurs ont retraitĂ© les donnĂ©es en retirant lâeffet El Niño 5 -ce quâaurait dĂ» faire le GIEC dans le cadre dâune dĂ©marche scientifique honnĂȘte-, et dĂšs lors, vous obtenez un gradient de tempĂ©rature tout Ă fait normal. Donc oui, 2019 a Ă©tĂ© une annĂ©e chaude dans les faits mais en rĂ©alitĂ© pas un record car plus fraiche en moyenne que 2016, mais sans que le rĂ©chauffement climatique nây soit pour grand-chose. Et câest ainsi que souvent les mĂ©dias et certains scientifiques prĂ©tendent ne pas mentir. Le constat est juste, sa cause elle, bien plus discutable⊠Dâautre part, de 1995 Ă 2010 environ, la TempĂ©rature Moyenne Globale nâa enregistrĂ© aucune hausse significative cf. Chapitre 5. Dis autrement, sur cette pĂ©riode de 15 ans, il nây a pas de rĂ©chauffement ce qui pour autant ne signifie pas quâil nây a pas de phĂ©nomĂšne naturel de variation climatique. On notera que cette stabilitĂ© thermique continue dans la troposphĂšre, Ă cette altitude, contrairement aux prĂ©visions du GIEC, la tempĂ©rature ne connaĂźt aucune augmentation depuis 1995. Enfin, un autre Ă©lĂ©ment est apparu il y a peu, ce que lâon appelle lâinfluence des Ăźlots urbains ». Il sâavĂšre quâen 2020, diffĂ©rents organismes, non rĂ©fĂ©rencĂ©s par le Giec, comme lâInstitut Heartland aux USA, ont mis Ă jour le fait quâun nombre important de capteurs de tempĂ©rature au sol Ă©tait situĂ© en zone urbaine ou pĂ©ri-urbaine, or les zones en question sont plus chaudes. De fait, la moyenne des relevĂ©s a une tendance Ă surĂ©valuer les tempĂ©ratures ainsi mesurĂ©es. Pour simplifier, disons que les relevĂ©s donnent une tempĂ©rature moyenne en ville, qui nâest pas celle en campagne, et qui donc nâest pas le reflet de la moyenne de tout un territoire donnĂ©. Ainsi, quand une annĂ©e est annoncĂ©e la plus chaude par exemple en France selon les capteurs, dans la rĂ©alitĂ© la moyenne est plus basse. Ce biais de calcul devrait ĂȘtre corrigĂ© depuis 2021, or ce nâest pas le cas. Concernant les incidences humaines de ces variations En 2003, la canicule a fait 19 000 morts en France, soit de la population. Bien entendu tout cela Ă©tait la faute Ă lâHumanitĂ© polluante et au CO2. Sauf que la canicule mesurĂ©e et notifiĂ©e⊠la plus meurtriĂšre en France a Ă©tĂ© celle de 1911 qui a durĂ© 70 jours du 11 juillet au 13 septembre, avec des journĂ©es Ă plus de 40°C, un record absolu, et qui a fait 49 000 morts, soit rapportĂ©s Ă la population dâalors quatre fois plus quâen 2003 ! Et pourtant en 1911, mĂȘme les climato-alarmistes ne peuvent accuser les Gaz Ă effet de serre anthropiques⊠Ajoutons Ă ces faits quâil y a trĂšs probablement eu des Ă©pisodes encore plus chauds que 1911 dans notre Histoire, ne serait-ce que durant les deux Optimum romain et mĂ©diĂ©val. En 218 avant JC quand Hannibal traverse les Alpes guerre punique il dispose dans son armĂ©e de 40 Ă©lĂ©phants. Et cela impliquait alors plusieurs tonnes de vĂ©gĂ©taux par jour pour nourrir ces animaux, le tout au sommet des Alpes. Ce simple fait historique, nous indique clairement quâĂ ce moment, il y avait une vĂ©gĂ©tation luxuriante dans les Alpes, donc une tempĂ©rature bien plus Ă©levĂ©e que celle qui y rĂšgne depuis plusieurs centaines dâannĂ©es⊠Et pour autant nos ancĂȘtres ne sont pas tous morts du rĂ©chauffement climatique. A la fin du Xe siĂšcle, quand les Vikings sâinstallent au Groenland, ils lui donnent le nom de terre verte » car câest alors le cas. Et les fouilles archĂ©ologiques rĂ©centes ont mis Ă jour nombre de constructions traduisant une vie sĂ©dentaire dâagriculteur et dâĂ©leveurs. Inutile de vous rappeler que de nos jours, il serait impossible dây installer une colonie avec des activitĂ©s agricoles. De façon plus ponctuelle donc qui ne donne pas une tendance climatique, sachez que la tempĂ©rature la plus Ă©levĂ©e dans le monde, depuis que lâon enregistre de façon fiable cette donnĂ©e, a Ă©tĂ© enregistrĂ©e en 1913 Ă aux USA. Ce record absolu est Ă ce jour non battu », et, encore une fois, selon de nombreux spĂ©cialistes nos ancĂȘtres depuis 3000 ans, ont nĂ©cessairement connu plus chaud. Pour mĂ©moire, en 1913, le CO2 avait une concentration atmosphĂ©rique de contre actuellement⊠Il ne sâagit ici pas de nier le fait que nous avons actuellement une lĂ©gĂšre augmentation +1°C, cf. chapitre 4 de la tempĂ©rature moyenne globale sur presque 200 ans, mais il sâagit de les mettre en perspective les faits et de ne pas faire du catastrophisme lĂ oĂč il nây en a pas. La variation thermique fait partie des Ă©lĂ©ments constitutif de notre planĂšte et de son climat, indĂ©pendamment du CO2 anthropique. Ainsi, au regard des relevĂ©s mondiaux, les phĂ©nomĂšnes de catastrophes naturelles, ou plus simplement les Ă©vĂ©nements climatiques majeurs, ne sont pas en augmentation sensible et ce depuis au moins plusieurs dĂ©cennies. A ne pas confondre avec le coĂ»t financier desdites catastrophes, qui lui augmente, dĂ» Ă lâaugmentation de population et Ă lâinstallation de structures humaines dans des zones gĂ©ographiques Ă risques. Concernant les tempĂ©ratures, la variation actuelle est modĂ©rĂ©e, sans impacte notoire, et dĂ©jĂ connu Ă de nombreuses reprises dans lâHistoire humaine. La semaine prochaine nous nous attacherons Ă comparer les prĂ©visions du GIEC faites il y a 20 ou 30 ans, sur lesquelles les politiques se sont appuyĂ©es pour modifier nos vies, et la rĂ©alitĂ© des mesures. Jacques Laurentie IngĂ©nieur Auteur Un autre son de cloche, et Face aux miracles -Ă paraitre-, Ă©ditions TĂ©qui 1 2 3 4 5
Articleréservé aux abonnés. LE livre s'ouvre sur une confrontation : d'un cÎté, un juif hollandais, Rudolf Martin, employé dans le camp de
Livres PubliĂ© le 09/09/17 mis Ă jour le 08/12/20 Partager © NORMAND/Leextra via Leemage Berlin 1945, un bunker, la Pologne, les camps de concentration⊠Pour son premier roman, âCes rĂȘves quâon piĂ©tineâ, SĂ©bastien Spitzer nâa pas cherchĂ© la facilitĂ©. Et derriĂšre la grande Histoire, se niche une fiction autobiographique⊠Dans lâhĂŽtel particulier appartenant Ă sa grand-mĂšre, au cĆur du 16e arrondissement parisien, il nây avait pas de livres â la richesse nâest donc pas forcĂ©ment synonyme de culture⊠En revanche, on rappelait volontiers que Maurice Leblanc, le crĂ©ateur dâArsĂšne Lupin, et la Belle OtĂ©ro y avaient sĂ©journĂ©. SĂ©bastien Spitzer y a passĂ© son enfance et sa jeunesse, entre sa mĂšre, sa grand-mĂšre et son jeune frĂšre Romain, devenu directeur gĂ©nĂ©ral chez Givenchy. Du pĂšre, on ne parlait guĂšre. Ce grand absent faisait alors de nombreux sĂ©jours en prison, escroc un jour, escroc toujours⊠Aujourdâhui encore, cet homme de lâombre reste la faille principale de SĂ©bastien Spitzer, qui ne cache pas son trouble en lâĂ©voquant. Et va jusquâĂ confier quâĂ sa façon, son premier roman, Ces rĂȘves quâon piĂ©tine, parle de lui. Cette fiction est pourtant Ă mille lieues de lâautobiographie. Elle se dĂ©roule en 1945, dans un bunker berlinois, en compagnie de Magda Goebbels et de ses enfants, mais aussi sur les routes des camps de concentration, avec la jeune et mutique Ava. La fillette, Ă peine sauvĂ©e de la mort, tient serrĂ©es entre ses mains les lettres dâun certain Richard FriedlĂ€nder, le pĂšre oubliĂ© de Magda Goebbels. Câest lĂ , dans cette liasse de papiers, que se cache une clĂ© du livre. Le romancier a inventĂ© ces lettres que Richard FriedlĂ€nder Ă©crivit Ă sa fille, faisant de cet homme mystĂ©rieux un hĂ©ros en creux ». Une façon de brouiller les pistes et de se sentir libre dâĂ©crire ce quâil voulait. âJe savais que je ne devais pas trahir leur mĂ©moireâ Vous savez, prĂ©cise-t-il, lorsque jâĂ©tais en train dâĂ©crire, je suis allĂ© souvent marcher au MĂ©morial de la Shoah, et les murs oĂč sont inscrits les noms des morts Ă©taient pour moi comme des garde-fous. Je savais que je ne devais pas trahir leur mĂ©moire. » Emu, il parle de fiction encapsulĂ©e dans lâHistoire », puis se met Ă sourire en affirmant quâil a pris conscience tout rĂ©cemment que ce sont les initiales de son nom. Un ami lâa calmĂ© en lui faisant remarquer que câĂ©tait pareil pour Steven Spielberg â lâhumour trĂšs noir⊠du hasard. La quĂȘte des origines est donc le ferment de son travail dâĂ©crivain dĂ©butant. Auparavant, SĂ©bastien Spitzer fut journaliste, Ă Jeune Afrique en particulier, avant de parcourir le Proche et le Moyen Orient. Aujourdâhui, il vient de reprendre la route des reportages, travaille pour des maisons de production audiovisuelle, aprĂšs deux longues annĂ©es passĂ©es enfermĂ© chez lui, entre son ordinateur et ses notes. Une obsession qui lâa laissĂ© des nuits entiĂšres sans dormir, mais il ne regrette rien. A 12 ans dĂ©jĂ , je savais que je deviendrai, un jour, Ă©crivain ». Il a 47 ans aujourdâhui, et termine un second livre sur le thĂšme de⊠lâargent. En attendant, Ces rĂȘves quâon piĂ©tine recevra ce week-end Ă Nancy, lors du festival Le Livre sur la Place, le prix Stanislas, qui rĂ©compense le meilleur premier roman de la rentrĂ©e littĂ©raire ». Il est aussi lâun des cinq livres finalistes du prix Fnac, dont le laurĂ©at sera connu le 14 septembre 2017. A lire Ces rĂȘves quâon piĂ©tine, de SĂ©bastien Spitzer, Ă©d. de lâObservatoire, 304 p., 20 âŹ. Premier roman Ă©crivain français RentrĂ©e littĂ©raire Ădition SĂ©bastien Spitzer Partager Contribuer Sur le mĂȘme thĂšme
LY2F3QT. 6oz1n041jk.pages.dev/2436oz1n041jk.pages.dev/2916oz1n041jk.pages.dev/1296oz1n041jk.pages.dev/516oz1n041jk.pages.dev/3686oz1n041jk.pages.dev/3756oz1n041jk.pages.dev/5656oz1n041jk.pages.dev/155
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