VidéoTikTok de nanounouPetit23 (@nanounoupetit23) : « t'es pas un homme pour mentir,gloire a toi seul. ». rien n'est impossible pour toi. Capable God _Raby Panzu.
La Bible Louis Segond Nombres 2319 Louis Segond 1910 - Dieu n’est point un homme pour mentir, Ni fils d’un homme pour se repentir. Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu’il a dĂ©clarĂ©, ne l’exĂ©cutera-t il pas ? Nombres 2319 Nouvelle Édition de GenĂšve - Dieu n’est point un homme pour mentir, Ni fils d’un homme pour se repentir. Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu’il a dĂ©clarĂ©, ne l’exĂ©cutera-t-il pas ? Nombres 2319 Segond 21 - Dieu n’est pas un homme pour mentir, ni le fils d’un homme pour revenir sur sa dĂ©cision. Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu’il a dĂ©clarĂ©, ne l’accomplira-t-il pas ? Les autres versions Nombres 2319 Bible Semeur - Dieu n’est pas homme pour mentir, ni humain pour se repentir. A-t-il jamais parlĂ© sans qu’il tienne parole ? Et n’accomplit-il pas ce qu’il a dĂ©clarĂ© ? Nombres 2319 Bible français courant - Dieu n’est pas un homme pour mentir,il n’est pas un ĂȘtre humain pour changer d’ n’affirme jamais rien sans tenir parole,ce qu’il promet, il le rĂ©alise. Nombres 2319 Bible annotĂ©e - Dieu n’est pas homme pour mentir Et fils d’homme pour se repentir. Est-ce lui qui dit et ne fait pas, Qui parle et n’exĂ©cute pas ? Nombres Bible Darby - Dieu n’est pas un homme, pour mentir, ni un fils d’homme, pour se repentir aura-t-il dit, et ne fera-t-il pas ? aura-t-il parlĂ©, et ne l’accomplira-t-il pas ? Nombres 2319 Bible Martin - Le [Dieu] Fort n’est point homme pour mentir, ni fils d’homme pour se repentir ; il a dit, et ne le fera-t-il point ? il a parlĂ©, et ne le ratifiera-t-il point ? Nombres Bible Ostervald - Dieu n’est point homme pour mentir, ni fils d’homme pour se repentir. Il a dit ; ne le fera-t-il point ? Il a parlĂ© ; ne le rĂ©alisera-t-il pas ? Nombres 2319 Bible de Tours - Dieu n’est pas, comme l’homme, capable de mentir, ni, comme le fils de l’homme, sujet au changement. Quand il a dit une chose, ne la fera-t-il pas ? Quand il a parlĂ©, n’accomplira-t-il pas sa parole ? Nombres 23 v 19 Bible Crampon - Dieu n’est point un homme pour mentir, ni un fils d’homme pour se repentir. Est-ce lui qui dit et ne fais pas, qui parle et n’exĂ©cute pas ? Nombres 2319 Bible Sacy - Dieu n’est point comme l’homme, pour ĂȘtre capable de mentir ; ni comme le fils de l’homme, pour ĂȘtre sujet au changement. Quand donc il a dit une chose, ne la fera-t-il pas ? quand il a parlĂ©, n’accomplira-t-il pas sa parole ? Nombres 2319 Bible Vigouroux - Dieu n’est point comme l’homme pour ĂȘtre capable de mentir, ni comme le fils de l’homme pour ĂȘtre sujet au changement. Quand il a dit une chose, ne la fera-t-il pas ? Quand il a parlĂ©, n’accomplira-t-il pas sa parole ? Nombres 2319 Bible de Lausanne - Dieu n’est pas homme, pour mentir, ni fils d’homme, pour se repentir. Ce qu’il a dit, lui, ne le fera-t-il pas ? Ce qu’il a prononcĂ©, ne le rĂ©alisera-t-il pas.{HĂ©b. Ă©tablira.} Les versions Ă©trangĂšres Nombres 2319 Bible anglaise ESV - God is not man, that he should lie, or a son of man, that he should change his mind. Has he said, and will he not do it? Or has he spoken, and will he not fulfill it? Nombres 2319 Bible anglaise NIV - God is not human, that he should lie, not a human being, that he should change his mind. Does he speak and then not act? Does he promise and not fulfill? Nombres 2319 Bible anglaise KJV - God is not a man, that he should lie; neither the son of man, that he should repent hath he said, and shall he not do it? or hath he spoken, and shall he not make it good? Nombres 2319 Bible espagnole - Dios no es hombre, para que mienta, Ni hijo de hombre para que se arrepienta. Él dijo, Âży no harĂĄ? HablĂł, Âży no lo ejecutarĂĄ? Nombres 2319 Bible latine - non est Deus quasi homo ut mentiatur nec ut filius hominis ut mutetur dixit ergo et non faciet locutus est et non implebit Nombres 2319 Ancien testament en grec - ÎżáœÏ‡ áœĄ áŒ„ÎœÎžÏÏ€Îż ᜁ ΞΔ᜞ ÎŽÎčÎ±ÏÎ·Îžáż†ÎœÎ±Îč ÎżáœÎŽáœČ áœĄ υጱ᜞ áŒ€ÎœÎžÏÏŽÏ€ÎżÏ… ጀπΔÎčÎ»Î·Îžáż†ÎœÎ±Îč αᜐ᜞ Δጎπα ÎżáœÏ‡áœ¶ Ï€ÎżÎčΟΔÎč λαλΟΔÎč Îșα᜶ ÎżáœÏ‡áœ¶ áŒÎŒÎŒÎ”ÎœÎ”áż–. Nombres 2319 Bible allemande - Gott ist nicht ein Mensch, daß er lĂŒge, noch ein Menschenkind, daß ihn etwas gereue. Sollte er etwas sagen und nicht tun? Sollte er etwas reden und es nicht halten? Nombres 2319 Ce verset n’existe pas dans cette traducton ! Dieun'est pas un homme pour mentir, ni le fils d'un homme pour revenir sur sa dĂ©cision. Ce qu'il a dit, ne le fera-t-il pas? Ce qu'il a dĂ©clarĂ©, ne l'accomplira-t-il pas? Le temps est bien sombre en IsraĂ«l lorsqu'Élie paraĂźt sur la scĂšne, pour l'Ă©clairer de la lumiĂšre de Dieu. L'idolĂątrie de JĂ©roboam est surpassĂ©e en ce temps-lĂ  par l'abomination des Sidoniens, et Baal triomphe. Dans le pays, peu nombreux sont ceux qui refusent de flĂ©chir les genoux devant ce dieu Ă©tranger, et l'Éternel n'a plus de tĂ©moin pour proclamer sa gloire. C'est alors que Dieu forme son serviteur, dans le secret des monts de Galaad, loin des festivitĂ©s de Samarie et des autels idolĂątres, pour ĂȘtre son tĂ©moin au jour fixĂ© par lui. Élie sera cet homme-lĂ  parce qu'il possĂšde les caractĂšres requis pour une telle mission communion avec Dieu, obĂ©issance Ă  la parole de Dieu, persĂ©vĂ©rance dans la priĂšre c'est ce dernier point que nous aurons plus particuliĂšrement devant nous. Élie est un homme qui se tient devant son Dieu; il rĂ©alise pleinement qu'il est dans sa lumiĂšre; aucune ombre venant du monde ou de lui-mĂȘme ne l'obscurcit. Il vit dans la sĂ©paration du mal et peut, de ce fait, recevoir les communications des pensĂ©es de l'Éternel au sujet de son peuple. La premiĂšre priĂšre d'Élie Jacques 517 L'apostasie de la nation avait, sans nul doute, conduit ce fidĂšle serviteur Ă  supplier son Dieu dans la douleur et l'amertume de son Ăąme. Mais que faire lorsque la fervente supplication du juste» n'obtient pas de rĂ©ponse? PersĂ©vĂ©rer. Alors l'Éternel lui fait discerner ce qu'il doit demander dĂ©sormais le jugement de ce peuple en discipline pour qu'il retourne Ă  son Dieu. Il faut parvenir Ă  la lecture de l'Ă©pĂźtre de Jacques pour y voir rapportĂ©e cette surprenante rĂ©vĂ©lation. Le ciel fermĂ© au-dessus du pays, pas de pluie, pas de bĂ©nĂ©diction! Ce chĂątiment Ă©tait inscrit depuis longtemps dans le livre de Dieu, en consĂ©quence de l'infidĂ©litĂ© du peuple DeutĂ©ronome 1117; 2823; mais la dĂ©livrance Ă©tait promise aussi, par la confession et la priĂšre 1 Rois 835. L'Éternel dĂ©voile donc Ă  son prophĂšte qu'il doit en arriver Ă  cette extrĂ©mitĂ©, devant la persistance et l'aggravation du pĂ©chĂ© d'IsraĂ«l. Élie, nous pouvons bien le penser, ne devait Ă©prouver aucun plaisir Ă  voir le bon pays de la promesse transformĂ© en terre de dĂ©solation et ses habitants consumĂ©s par la famine. Mais telle Ă©tait la pensĂ©e de Dieu en vue de sa gloire et pour la dĂ©livrance de son peuple de l'idolĂątrie. Élie priera donc avec instance pour que le ciel ne donne pas de pluie aussi longtemps que Dieu le jugera bon. Nous sommes aussi appelĂ©s Ă  prier pour le peuple de Dieu actuel. Nous avons bien conscience que nous ne savons pas toujours demander ce qu'il faut comme il convient. Cependant l'Esprit Saint nous vient en aide, dans la mesure oĂč nous marchons dans un chemin droit avec une bonne conscience. Sachons aussi ĂȘtre persĂ©vĂ©rants dans la priĂšre» Romains 1213, comme Élie le fut. Dieu rĂ©pond toujours Ă  la priĂšre de la foi, mais en son temps et selon ce qui sied Ă  sa gloire. La deuxiĂšme priĂšre d'Élie 1 Rois 1720, 21 Élie est envoyĂ© par l'Éternel dans la contrĂ©e de Sidon afin d'ĂȘtre nourri par une pauvre veuve sans ressource. JĂ©sus lui-mĂȘme y fera allusion Luc 425, mais pour montrer comment le prophĂšte est venu apporter la bĂ©nĂ©diction dans cette terre Ă©trangĂšre. C'est aussi ce que Dieu a fait pour nous pendant qu'IsraĂ«l se trouve sous la sentence de jugement. La grĂące de Dieu a pourvu au maintien de la vie dans cette maison de Sarepta, en rĂ©ponse Ă  la confiance de cette veuve. Celle-ci profite sans doute avec reconnaissance de la nourriture que Dieu renouvelle chaque jour de l'annĂ©e. Mais cela ne suffit pas; il faudra que sa conscience soit placĂ©e dans la lumiĂšre de Dieu par une terrible Ă©preuve la mort de son fils unique. Quel travail divin dans l'Ăąme labourĂ©e de cette pauvre femme! La mort est lĂ , qui remet en mĂ©moire son pĂ©chĂ©; mais elle va connaĂźtre le Dieu qui dĂ©livre de la mort par la rĂ©surrection. Élie s'adresse alors Ă  l'Éternel son Dieu. Son cri est d'abord un Ă©cho du pouvoir oppressant de la mort sur l'esprit de l'homme. JĂ©sus lui-mĂȘme n'a-t-il pas frĂ©mi dans son esprit en prĂ©sence de ce redoutable ennemi, salaire du pĂ©chĂ©! Cependant si la mort est entrĂ©e dans cette maison, ce n'est pas pour son mal, mais pour son bien. Élie en prend conscience; il s'identifie avec l'enfant, dans son impuissance en face de la mort, mais il ouvre ainsi la voie Ă  la toute-puissance de Dieu. Le prophĂšte reprend sa priĂšre; mais quelle priĂšre! Jamais homme, sans doute, n'a prĂ©sentĂ© une requĂȘte aussi grande, dans un langage d'une telle simplicitĂ© et d'une telle briĂšvetĂ©. Élie n'avait jamais eu l'exemple d'un mort rendu Ă  la vie auparavant; c'est pourtant ce qu'il a demandĂ©, et Dieu a rĂ©pondu. Nous n'aurons jamais Ă  prier pour obtenir un tel miracle, mais sachons que la mĂȘme puissance divine est Ă  notre disposition, dans les Ă©preuves les plus extrĂȘmes. Les rĂ©ponses de notre PĂšre cĂ©leste seront toujours Ă  la hauteur de notre foi et de notre confiance en lui. La troisiĂšme priĂšre d'Élie 1 Rois 1836, 37 Élie retourne maintenant en IsraĂ«l. Il domine la scĂšne dans ce chapitre et conduit toutes choses pour la gloire de Dieu. Le peuple est rassemblĂ© Ă  la montagne de Carmel pour ĂȘtre tĂ©moin de cette gloire; les prophĂštes de Baal sont tous lĂ  aussi, pour que leur impuissance soit dĂ©montrĂ©e et leur destruction assurĂ©e. Élie rĂ©pare l'autel de l'Éternel et le réédifie avec les douze pierres qui symbolisent l'unitĂ© du peuple de Dieu, malgrĂ© les apparences. Puis il prie en invoquant le Dieu des patriarches qui demeure le Dieu d'IsraĂ«l, fidĂšle Ă  ses promesses. Il faut que le cƓur du peuple revienne Ă  ce seul Dieu. Lui n'abandonne pas cette nation coupable et passible du feu de son jugement. Cependant le feu ne tombera pas sur elle, mais sur l'holocauste, selon la priĂšre du prophĂšte. Belle image de Celui qui viendra un jour se placer en sacrifice sous le jugement divin Ă  la place d'IsraĂ«l! Dieu veut aussi aujourd'hui ramener nos cƓurs Ă  lui. Soyons des intercesseurs, comme Élie; peut-ĂȘtre sera-t-il en peine de notre misĂšre et nous rĂ©pondra-t-il, en vertu du sacrifice placĂ© un jour pour nous sous le feu de son jugement. La quatriĂšme priĂšre d'Élie 1 Rois 1842; Jacques 518 Sur la montagne, Élie a priĂ© l'Éternel devant tout son peuple; le feu est descendu du ciel et les assistants sont tombĂ©s sur leurs faces. AprĂšs l'exĂ©cution du jugement sur les prophĂštes idolĂątres, Élie remonte en ce mĂȘme lieu. LĂ , seul Ă  seul avec son Dieu, il va se courber en terre devant lui et mettre sa face entre ses genoux. MĂ©ditons sur ces attitudes du prophĂšte. Quelle noblesse dans son maintien et dans son invocation en face de la foule! Quelle humilitĂ© profonde dans son attitude maintenant, dans la conscience de sa petitesse en face de la grandeur du Dieu des cieux! Prenons exemple sur cet Ă©minent serviteur de Dieu. Il sait que Dieu va rĂ©pondre verset 1; il le prĂ©dit au roi Achab verset 41, mais sa supplication n'en est pas moins ardente et persĂ©vĂ©rante. Il sait que Dieu compte sur la patience de sa foi avant de rĂ©pondre. Son jeune homme a le temps de monter sept fois au sommet de la colline et de constater que le ciel reste bleu; cependant Élie continue Ă  prier, prosternĂ© en terre. Il reçoit enfin le signe derriĂšre ce nuage qui monte, petit comme la main d'un homme, sa foi discerne la main de Dieu. Il sait qu'il est exaucĂ©. Comme Élie, reconnaissons que devant Dieu nous ne sommes que poussiĂšre et cendre»; mais ne doutons pas de son Ă©coute. Il peut nous faire attendre Ă  sa porte le temps qu'il juge nĂ©cessaire, mais il rĂ©pond toujours. Ainsi, Élie nous a appris cette grande leçon la dĂ©pendance de Dieu marquĂ©e par la priĂšre est la vĂ©ritable source de la puissance. Élie a demandĂ© Ă  Dieu quatre choses impossibles que le ciel se ferme, puis que le ciel s'ouvre Ă  la demande d'un homme; qu'un mort revienne Ă  la vie; et que le feu descende du ciel! Telle est la grandeur de la foi, non pas seulement celle d'un homme de Dieu exceptionnel, mais celle d'un homme ayant les mĂȘmes passions que nous», la mĂȘme nature et les mĂȘmes faiblesses. Dieu n'est pas limitĂ© dans sa puissance en notre faveur. S'il a accompli ces miracles en rĂ©ponse Ă  cet homme fidĂšle, il peut le faire encore. C'est une question de foi, et de fidĂ©litĂ©.
Dimanche7/12/14 DIEU n'est pas un homme pour mentirNombres 23;19
On entend couramment dire Dieu dĂ©teste le pĂ©chĂ©, mais il aime le pĂ©cheur. On l’entend couramment, mais est-ce tout Ă  fait exact ? Le pĂ©chĂ© Que Dieu dĂ©teste le pĂ©chĂ©, cela ne fait guĂšre de doute. C’est mĂȘme trop peu dire. En effet, dĂ©tester peut ĂȘtre une affaire de goĂ»t. Or, lĂ , c’est bien plus qu’une affaire de goĂ»t ; c’est une question de nature. Le pĂ©chĂ© offense Dieu en ce qu’il est son contraire, comme la mort est le contraire de la vie. Le pĂ©chĂ© est la nĂ©gation de Dieu, non pas de maniĂšre involontaire, mais de maniĂšre volontaire. Le pĂ©chĂ© souille l’honneur de Dieu, ce qui est une chose qui peut Ă  peine se concevoir. Tout pĂ©chĂ©, car tout pĂ©chĂ© est contre Dieu Ps mĂȘme quand il nous semble que ce n’est pas le cas. Le pĂ©chĂ© attriste Dieu profondĂ©ment ; le pĂ©chĂ© suscite aussi sa colĂšre. Si ce n’était la patience de Dieu eu Ă©gard Ă  son dessein de salut, le pĂ©chĂ© et le pĂ©cheur ne subsisteraient pas une minute de plus. L’épisode du DĂ©luge l’atteste, qui prĂ©figure le jugement dernier Mt La destruction de Sodome Ă©galement. Lot ? Il fut sauvĂ© de justesse, in extremis. Cette rĂ©alitĂ© a souvent Ă©tĂ© attĂ©nuĂ©e ou mĂȘme niĂ©e par l’évocation de l’amour de Dieu. Le professeur William Edgar parle de l’hĂ©rĂ©sie de l’amour[1] en pointant ce choix qui consiste Ă  garder l’amour de Dieu et Ă  oublier sa saintetĂ©. Un peu comme si le problĂšme Ă©tait en Dieu il y a un conflit en Dieu, mais finalement il choisit l’amour. W. Edgar a raison de parler d’hĂ©rĂ©sie, car ce mot signifie prĂ©cisĂ©ment choisir, garder ce qui nous convient. Aussi grand qu’il soit, le mal que je subis est un mal secondaire, le mal principal Ă©tant le mal que je commets. Beaucoup de prĂ©dicateurs ne retiennent de l’Ecriture que les mentions qui font du bien immĂ©diatement, les mots positifs. Leur vision fait de l’Homme, essentiellement, un ĂȘtre qui souffre. La souffrance des Hommes et celle de la crĂ©ation tout entiĂšre n’est pas niĂ©e dans la Bible, loin de lĂ , et ce n’est pas pour rien que l’Esprit Saint est appelĂ© le Consolateur. Cependant, aussi grand qu’il soit, le mal que je subis est un mal secondaire, le mal principal Ă©tant le mal que je commets. Le pĂ©cheur Le sang de l’agneau rĂ©parti autour de la porte des maisons des HĂ©breux, en Egypte, dĂ©montre que si Dieu a vu leurs pleurs et entendu leurs cris Ex leur premiĂšre condition demeurait celle d’hommes et de femmes pĂ©cheurs. Il y avait beaucoup de personnes en souffrance au temps de Jean-Baptiste, de JĂ©sus et des apĂŽtres, mais la pointe de la prĂ©dication du Royaume de Dieu demeurait l’appel Ă  la repentance Mc ; Ac ; Que signifie se repentir ? Se repentir, c’est dĂ©noncer soi-mĂȘme, de maniĂšre explicite, son propre pĂ©chĂ© ; c’est s’en dĂ©marquer comme d’une chose que l’on ne veut plus connaĂźtre et que l’on rejette. Si elle est profonde et vraie, la repentance implique une rupture et le dĂ©sir d’un jamais plus ». Cette dĂ©marcation qui n’est Ă©videmment pas une autojustification permet Ă  Dieu d’effacer le pĂ©chĂ© et d’agrĂ©er le pĂ©cheur. Nous en avons un exemple remarquable avec le brigand repenti, sur la croix. Ce brigand se dĂ©solidarise d’avec l’autre malfaiteur Ne crains-tu pas Dieu ?, reconnaĂźt son pĂ©chĂ© Pour nous, c’est justice, confesse l’identitĂ© de JĂ©sus il est roi et il est sans pĂ©chĂ© et invoque son secours Souviens-toi de moi !. La rĂ©ponse de JĂ©sus est immĂ©diate Tu seras avec moi dans le paradis Lc L’autre malfaiteur l’insultait littĂ©ralement blasphĂ©mait, Ă©crit Luc. Que disait-il ? N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-mĂȘme, et sauve-nous ! Ces paroles, finalement, ne nous semblent pas si insensĂ©es que cela
 JĂ©sus lui rĂ©pond-il ? Pas un mot. Pourquoi ? Cet homme ne souffrait-il pas ? N’était-il pas au seuil de l’éternitĂ© ? JĂ©sus n’aime-t-il pas le pĂ©cheur ? Pourquoi ce silence ? L’amour se rĂ©jouit de la vĂ©ritĂ© La rĂ©ponse me semble ĂȘtre celle-ci cet homme ne se dĂ©marque pas de son pĂ©chĂ©. Cet homme et son pĂ©chĂ© ne font qu’un. L’autre brigand n’était peut-ĂȘtre pas un moins grand pĂ©cheur, mais il s’est dissociĂ© de son pĂ©chĂ©. L’attitude de JĂ©sus, Ă  ce moment si particulier de la crucifixion, nous permet de dire ceci Dieu dĂ©teste le pĂ©chĂ© et il aime le pĂ©cheur qui se dissocie de son pĂ©chĂ© en le reconnaissant ouvertement. Martin Luther a dit cela avec d’autres mots Dieu dĂ©clare juste celui qui se dĂ©clare pĂ©cheur ! Il est facile de constater que dans ses lettres, Paul ne condamne pas seulement des pĂ©chĂ©s, mais aussi des pĂ©cheurs. Ne savez-vous pas que les injustes n’hĂ©riteront point le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas ni les impudiques, ni les idolĂątres, ni les adultĂšres
 1 Co Cf. 1 Tm Il s’agit bien lĂ  de personnes non pas des pĂ©cheurs contrits mais des pĂ©cheurs qui choisissent de pĂ©cher, non pas des pĂ©cheurs repentants mais des pĂ©cheurs qui dĂ©montrent leur cƓur impĂ©nitent. La rencontre de JĂ©sus avec la femme pĂ©cheresse Lc confirme cette comprĂ©hension. De mĂȘme, quand JĂ©sus dit que les prostituĂ©es devanceront les docteurs de la loi dans le Royaume de Dieu Mt il ne dit pas que les prostituĂ©es en gĂ©nĂ©ral sont aimĂ©es de Dieu en tant que telles. Il dit que parmi elles, certaines croiront et se repentiront tandis que des gens de bonnes mƓurs demeureront dans le dĂ©ni de leur pĂ©chĂ©. Si la prostituĂ©e s’humilie devant Dieu, dĂšs lors, l’obstacle Ă  l’amour de Dieu dans sa vie est ĂŽtĂ© – tandis que les propres justes demeurent dans l’illusion sur eux-mĂȘmes. L’amour se rĂ©jouit de la vĂ©ritĂ©, Ă©crit Paul 1 Co Or, un des premiers fruits de la vĂ©ritĂ© est de reconnaĂźtre que Dieu est juste et que je suis pĂ©cheur Ro ; 1 Jn Le refus de cette vĂ©ritĂ© est le vĂ©ritable obstacle Ă  la foi en JĂ©sus Jn Dieu aime-t-il ceux qui refusent de se reconnaĂźtre pĂ©cheurs et de croire en son Fils ? Non, et sa colĂšre demeure sur eux Jn L’amour de Dieu est-il mĂ©ritĂ© ? Dire cela pourrait faire croire que l’amour de Dieu serait la rĂ©compense de la foi. Je crois, donc Dieu m’aime. Ce n’est pas cela. Aucun des passages bibliques mentionnĂ©s ne dit cela. L’amour de Dieu est totalement immĂ©ritĂ©, que l’on soit docteur de la loi ou prostituĂ©e ! L’amour de Dieu est premier Jn ; Ep JĂ©sus a aimĂ© les siens Jn ; alors qu’ils Ă©taient encore des impies Ro sans aucun mĂ©rite Ă  faire valoir Ep La foi – qui comprend la repentance – est une grĂące, c’est-Ă -dire le fruit de l’amour de Dieu dans le cƓur d’une personne ! Dans ce sens-lĂ , Dieu aime des pĂ©cheurs, puisque tous les Hommes le sont. Tous le sont, mais tous ne le demeurent pas. La Bible appelle pĂ©cheurs ceux qui demeurent dans le pĂ©chĂ©. Ce n’est pas le cas d’un chrĂ©tien, mĂȘme s’il pĂšche encore, et parfois gravement. En d’autres termes, le pĂ©chĂ© dans la vie d’un chrĂ©tien est une chose sĂ©rieuse car il attriste le Saint-Esprit et trouble son tĂ©moignage. Mais le pĂ©chĂ© dans la vie d’un chrĂ©tien ne fait pas de lui un pĂ©cheur que le pĂ©chĂ© condamne. On peut encore le dire ainsi Dieu condamne le pĂ©chĂ© mais il ne condamne pas le chrĂ©tien, car celui-ci s’est dissociĂ© de son pĂ©chĂ© et a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© juste, par la foi, par les seuls mĂ©rites de JĂ©sus-Christ. Le jugement de Dieu N’est-il pas Ă©crit que Dieu a tant aimĂ© le monde Jn ? Certes, mais cette expression ne doit pas ĂȘtre utilisĂ©e de maniĂšre lĂ©gĂšre elle ne dit pas que Dieu a tant aimĂ© tout le monde. N’est-il pas Ă©crit que JĂ©sus n’est pas venu pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvĂ© par lui Oui, mais il est aussi Ă©crit que celui qui ne croit pas au Fils de Dieu est dĂ©jĂ  jugĂ© Il nous faut garder toutes ces affirmations. L’amour de Dieu n’exclut pas qu’il a fixĂ© un jour oĂč il jugera le monde selon la justice Ac Dieu aime-t-il les pĂ©cheurs ou les moqueurs dont il dit qu’il faut fuir leur compagnie Ps ? Dieu aime-t-il les mĂ©chants qui ne font que leur propre volontĂ© Ps ? Ceux qui s’engagent dans des voies dĂ©tournĂ©es, que l’Eternel les dĂ©truise avec ceux qui font le mal, dit le Paume 125. Ici, il n’est pas seulement question du pĂ©chĂ© mais aussi de ceux qui le pratiquent. Dieu aime-t-il le pĂ©cheur quand il dit À moi la vengeance, Ă  moi la rĂ©tribution Ro ? JĂ©sus a-t-il aimĂ© les hypocrites qu’il qualifie de sĂ©pulcres blanchis Mt ? A-t-il aimĂ© HĂ©rode qu’il traite de renard Lc ? Nous souvenons-nous que la venue du Jour du Seigneur, que nous attendons avec impatience, sera aussi un jour redoutable Ma l’apparition du Seigneur JĂ©sus s’opĂ©rant au milieu d’une flamme de feu, pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu 2 Th ? Dieu dĂ©teste le pĂ©chĂ© et prend patience envers le pĂ©cheur. Dieu dĂ©teste le pĂ©chĂ©, et il aime le pĂ©cheurqui se dĂ©tourne de ses mauvaises voies 2 Ch Juin 2020 [1] Lire l’article du professeur William EDGAR, L’hĂ©rĂ©sie de l’amour et la discipline chrĂ©tienne, La Revue RĂ©formĂ©e n° 137, 1984/1.
Oui Dieu jure, mais ce n’est pas pour profĂ©rer des jurons sous le coup d’une explosion de colĂšre ou par manque de maĂźtrise de soi. Son serment vient toujours renforcer ce qu’il dĂ©clare ĂȘtre son dessein. Il donne une garantie supplĂ©mentaire Ă  ceux qu’il concernera. Par consĂ©quent, les hommes font bien de prĂȘter attention aux paroles suivantes qu’il a fait consigner en
Cette question n’est pas nouvelle. Voltaire, qui croyait en Dieu, a Ă©crit Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer». Freud, qui Ă©tait athĂ©e, a proposĂ© une hypothĂšse psychanalytique pour expliquer la croyance en Dieu par le refoulement de l’image du pĂšre. De nombreux critiques ont rejetĂ© l’hypothĂšse de Freud comme farfelue, dĂ©pourvue de preuves et nĂ©e d’une rancune contre la religion. Mais au cours des vingt derniĂšres annĂ©es la thĂšse de Dieu-invention-du-cerveau a Ă©tĂ© ressuscitĂ©e dans le contexte de l’engouement actuel pour la neurothĂ©ologie1. Dieu, crĂ©ation du lobe temporal ? Il est connu depuis longtemps que l'Ă©pilepsie du lobe temporal du cerveau peut Ă©voquer des expĂ©riences mystiques et religieuses ainsi que des Ă©motions, souvenirs et sensations de toutes sortes. Le fait que des crises Ă©pileptiques puissent produire des expĂ©riences illusoires, y compris des expĂ©riences mystiques et religieuses, n'est pas en soi surprenant, mais plusieurs auteurs ont proposĂ© que toutesexpĂ©riences mystiques et religieuses et paranormales seraient dues Ă  l'activation anormaledu lobe temporal, mĂȘme en absence d'Ă©pilepsie dĂ©tectable. ExpĂ©rience et contre-expĂ©rience De telles affirmations reposent en grande partie sur la recherche de Michel Persinger et ses collĂšgues, qui ont publiĂ© de nombreux rapports affirmant que la stimulation magnĂ©tique du lobe temporal provoque, chez les sujets, l’expĂ©rience d’une prĂ©sence Ă  cĂŽtĂ© d'eux, qui ressemblerait Ă  Dieu ou Ă  quelqu'un qu’ils ont connu de leur vivant. Cette recherche a reçu une trĂšs large couverture mĂ©diatique, mais elle est controversĂ©e parce que des expĂ©riences d’une prĂ©sence sentie» ont souvent lieu mĂȘme sans stimulation magnĂ©tique. Par exemple, dans une Ă©tude2 de Persinger, les sujets ont Ă©tĂ© assis pendant 20 minutes dans une piĂšce trĂšs calme, portant des lunettes opaques. Dans ces conditions de privation sensorielle, une prĂ©sence sentie» a Ă©tĂ© annoncĂ©e par 33% de ceux qui n’ont reçu aucune stimulation. La stimulation du lobe temporal a, selon le rapport publiĂ©, doublĂ© cette frĂ©quence. Cependant, la seule tentative effectuĂ©e par un groupe indĂ©pendant3 pour reproduire ce rĂ©sultat n'a relevĂ© aucun effet. Pourtant ils avaient utilisĂ© un casque fourni par Persinger et pris toutes les prĂ©cautions raisonnables y compris une visite Ă  son laboratoire pour ĂȘtre sĂ»rs de reproduire les mĂȘmes conditions d’expĂ©rience. La controverse n'a pas encore Ă©tĂ© rĂ©solue. Expliquer n’est pas nier AprĂšs avoir dĂ©crit les rĂ©sultats de Persinger, Matthew Alper4 discute des perceptions, sensations et cognitions» qui peuvent rĂ©sulter de la mĂ©ditation et de la priĂšre que nous avons tendance Ă  interprĂ©ter comme la preuve d'une rĂ©alitĂ© divine, sacrĂ©e ou transcendantale». Il Ă©crit NĂ©anmoins, des dĂ©couvertes rĂ©centes dans les neurosciences contredisent de telles notions en suggĂ©rant que les expĂ©riences transcendantales/sacrĂ©es/spirituelles/religieuses ne sont pas des manifestations de contact avec Dieu, mais plutĂŽt la façon dont notre cerveau interprĂšte certains processus neurochimiques». Cela me semble trĂšs confus. On croit que nos expĂ©riences, de quelque nature qu’elles soient, dĂ©pendent de la façon dont notre cerveau interprĂšte certains processus neurochimiques», mais cela n’invalide pas nos expĂ©riences. Quand en prĂ©sence d’une personne, mon cƓur bat plus vite, ma tempĂ©rature s’élĂšve etc., le fait que mon cerveau l’interprĂšte comme de l’amour, n’annule pas l’expĂ©rience que je viens de faire. Je ne vois pas pourquoi notre expĂ©rience religieuse devrait ĂȘtre une exception. Des preuves de Dieu Cependant, tenter de prouver l'existence de Dieu uniquementĂ  partir d'une expĂ©rience religieuse particuliĂšre serait une dĂ©marche pour le moins inhabituelle. Pour moi et je pense pour la plupart des chrĂ©tiens, croire en Dieu ne repose pas sur une seule expĂ©rience, mais sur toute une gamme de raisons et de preuves. Parmi les preuves les plus importantes pour moi sont la fiabilitĂ© des documents du Nouveau Testament et la nĂ©cessitĂ© d’accepter la rĂ©surrection de JĂ©sus pour expliquer la naissance de l’Église. Je constate aussi que mes priĂšres sont rĂ©guliĂšrement exaucĂ©es quand je prie avec foi. De plus, je suis impressionnĂ© par l’ordre dans la nature, notamment au moment du Big Bang. Pour que la vie soit possible, il fallait que les constantes de la nature soient choisies» avec une prĂ©cision Ă©norme, ce qui semble impossible sans qu’il y ait une vaste intelligence Ă  l’Ɠuvre dans la crĂ©ation de l’univers. =================================================== Comment je suis devenu neurobiologiste Je suis professeur associĂ© Ă  l’UniversitĂ© de Lausanne, oĂč j’enseigne l’anatomie et la neurobiologie. J’y mĂšne un groupe de recherche sur le thĂšme de la mort neuronale. Actuellement nous nous concentrons sur l’excitotoxicité», le principal mĂ©canisme par lequel les neurones meurent dans de nombreux Ă©tats cliniques dont l’ischĂ©mie cĂ©rĂ©brale5 et l’asphyxie pĂ©rinatale. Vocation Lors de mes Ă©tudes en sciences d’ingĂ©nieur» Ă  l’UniversitĂ© d’Oxford, j’ai assistĂ© Ă  une confĂ©rence organisĂ©e par la sociĂ©tĂ© Ă©vangĂ©lique de l’universitĂ© l’équivalent des Groupes Bibliques Universitaires du monde francophone, oĂč un neurobiologiste, le Pr. Donald MacKay, prĂ©sentait ses idĂ©es originales sur l’indĂ©terminisme logique d’un choix libre. Cela m’a attirĂ© vers la neurobiologie de telle sorte qu’aprĂšs avoir terminĂ© mon bachelor, je suis allĂ© faire un doctorat chez ce professeur, travaillant Ă  l’interface entre la neurobiologie et la psychologie, malgrĂ© mon ignorance des deux sujets. Pendant mes annĂ©es formatives, j’ai Ă©tĂ© profondĂ©ment influencĂ© par Donald MacKay, par les livres de C. S. Lewis, et aussi par un livre moins connu Christian Rationalism and Philosophical Analysisde Cleobury. ChrĂ©tien par choix Je me suis engagĂ© pour le Christ quand j’étais bien jeune 11 ans. J’ai entendu quelqu’un parler de connaĂźtre JĂ©sus-Christ comme ami et sauveur personnel ». Je ne comprenais que vaguement ce que cela voulait dire, mais je le dĂ©sirais de tout mon cƓur. J’ai commencĂ© Ă  prier chaque soir que cela puisse ĂȘtre vrai pour moi. Neuf mois plus tard, dans un camp chrĂ©tien, j’ai compris pour la premiĂšre fois que croire en Christ veut dire mettre sa confiance en lui. Je suis revenu de ce camp changĂ©, radieux, rempli de l’assurance que, grĂące Ă  la mort de JĂ©sus, j’étais en rĂšgle avec Dieu. Au cours des 50 ans qui ont suivi, cette assurance ne m’a jamais quittĂ©. Je suis actuellement membre actif d’une Ă©glise Ă©vangĂ©lique Ă  Lausanne. Je n’ai jamais trouvĂ© qu’il y ait un conflit entre science et foi. Comme le disait GalilĂ©e Les Saintes Écritures nous apprennent comment aller au ciel, pas comment le ciel doit aller». Avec mon arriĂšre-plan de neurobiologiste, j’essaie de creuser des questions en relation avec le cerveau, et je donne parfois des confĂ©rences sur des sujets tels que L’homme et son cerveau, plus qu’une machine?» ou Le cerveau et le libre arbitre». ============================================== Nombres23:19 - Dieu n'est point un homme pour mentir, Ni fils d'un homme pour se repentir. Ce qu'il a dit, ne le fera-t-il pas? Ce qu'il a dĂ©clarĂ©, ne l'exĂ©cutera-t il pas?

J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bĂ©nĂ©diction et la malĂ©diction. Choisis la vie, afin que tu vives. La Bible – DeutĂ©ronome 30 19 3 JĂ©sus rĂ©pondit et lui dit En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je te dis Si quelqu’un n’est nĂ© de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. 4 NicodĂšme lui dit Comment un homme peut-il naĂźtre quand il est vieux ? Peut-il entrer une seconde fois dans le sein de sa mĂšre et naĂźtre ? 5 JĂ©sus rĂ©pondit En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je te dis Si quelqu’un n’est nĂ© d’eau et de l’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. 6 Ce qui est nĂ© de la chair est chair ; et ce qui est nĂ© de l’Esprit est esprit. La Bible – Évangile selon Jean 3 3 Ă  6 14 Et comme MoĂŻse Ă©leva le serpent dans le dĂ©sert, ainsi il faut que le fils de l’homme soit Ă©levĂ©, 15 afin que quiconque croit en lui ne pĂ©risse pas, mais qu’il ait la vie Ă©ternelle. 16 Car Dieu a tant aimĂ© le monde, qu’il a donnĂ© son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne pĂ©risse pas, mais qu’il ait la vie Ă©ternelle. 17 Car Dieu n’a pas envoyĂ© son Fils dans le monde afin qu’il jugeĂąt le monde, mais afin que le monde fĂ»t sauvĂ© par lui. 18 Celui qui croit en lui n’est pas jugĂ©, mais celui qui ne croit pas est dĂ©jĂ  jugĂ©, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. 19 Or c’est ici le jugement, que la lumiĂšre est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimĂ© les tĂ©nĂšbres que la lumiĂšre, car leurs Ɠuvres Ă©taient mauvaises ; 20 car quiconque fait des choses mauvaises hait la lumiĂšre, et ne vient pas Ă  la lumiĂšre, de peur que ses Ɠuvres ne soient reprises ; 21 mais celui qui pratique la vĂ©ritĂ© vient Ă  la lumiĂšre, afin que ses Ɠuvres soient manifestĂ©es, qu’elles sont faites en Dieu. La Bible – Évangile selon Jean 3 14 Ă  21 35 Le PĂšre aime le Fils, et a mis toutes choses entre ses mains. 36 Qui croit au Fils a la vie Ă©ternelle ; mais qui dĂ©sobĂ©it au Fils ne verra pas la vie, mais la colĂšre de Dieu demeure sur lui. La Bible – Évangile selon Jean 3 35 - 36 40 Car c’est ici la volontĂ© de mon PĂšre que quiconque discerne le Fils et croit en lui, ait la vie Ă©ternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. La Bible – Évangile selon Jean 6 40 10 Le voleur ne vient que pour voler, et tuer, et dĂ©truire moi JĂ©sus, je suis venu afin qu’elles les brebis = les hommes aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance. 11 Moi, je suis le bon berger le bon berger met sa vie pour les brebis La Bible – Évangile selon Jean 10 10 - 11 Bienheureux les morts qui meurent dans le Seigneur. La Bible – Apocalypse 14 13

VersetNombres 23:19 Dieu n'est point un homme pour mentir, Ni fils d'un homme pour se repentir. Ce qu'il a dit, ne le fera-t-il pas? Ce qu'il a déclaré, ne l'exécutera-t il pas?- Français Bible Louis Segond - fls
Copie entiĂšrement retranscrite pour un bac blanc. Note obtenue 16/20. DerniĂšre mise Ă  jour 01/11/2021 ‱ ProposĂ© par gymnasticman Ă©lĂšve Texte Ă©tudiĂ© Dostoievski avait Ă©crit "Si Dieu n'existait pas, tout serait permis." C'est lĂ  le point de dĂ©part de l'existentialisme. En effet, tout est permis si Dieu n'existe pas, et par consĂ©quent l'homme est dĂ©laissĂ©, parce qu'il ne trouve ni en lui, ni hors de lui une possibilitĂ© de s'accrocher. Il ne trouve d'abord pas d'excuses. Si, en effet, l'existence prĂ©cĂšde l'essence, on ne pourra jamais expliquer par rĂ©fĂ©rence Ă  une nature humaine donnĂ©e et figĂ©e; autrement dit, il n'y a pas de dĂ©terminisme, l'homme est libre, l'homme est libertĂ©. Si, d'autre part, Dieu n'existe pas, nous ne trouvons pas en face de nous des valeurs ou des ordres qui lĂ©gitimeront notre conduite. Ainsi, nous n'avons ni derriĂšre nous, ni devant nous, dans le domaine lumineux des valeurs, des justifications ou des excuses. Nous sommes seuls, sans excuses. C'est ce que j'exprimerai en disant que l'homme est condamnĂ© Ă  ĂȘtre libre. CondamnĂ© par ce qu'il ne s'est pas crĂ©e lui mĂȘme, et par ailleurs cependant libre, parce qu'une fois jetĂ© dans le monde il est responsable de tout ce qu'il fait. L’existentialisme ne croit pas Ă  la puissance de la passion. Il ne pensera jamais qu'une belle passion est un torrent dĂ©vastateur qui conduit fatalement l'homme Ă  certains actes, et qui, par consĂ©quent, est une excuse. Il pense que l'homme est responsable de sa passion. L'existentialisme ne pensera pas non plus que l'homme peut trouver un secours dans un signe donnĂ©, sur terre, qui l'orientera; car il pense que l'homme dĂ©chiffre lui mĂȘme le signe comme il lui plaĂźt. Il pense donc que l'homme, sans aucun appui et sans aucun secours, est condamnĂ© Ă  chaque instant Ă  inventer l'homme. Sartre, L'existentialisme est un humanisme Jean-Paul Sartre 1905-1980 fut sans aucun doute l'Ă©crivain français le plus populaire au cours du XXe siĂšcle. Son talent Ă©tait tellement prestigieux qu'il en reçut, comme rĂ©compense, le prix Nobel de littĂ©rature qu'il refusa. Dans ce passage du livre L'existentialisme est un humanisme, il Ă©voque quelle est la cause, mais aussi les consĂ©quences de la libertĂ© humaine avec comme cause la non-existence de Dieu et comme consĂ©quence le dĂ©laissement de l'homme, la responsabilitĂ© de ce qu'il fait et de ce qu'il est, mais aussi une immense libertĂ©. On peut alors se poser la question Ă  savoir quelles sont les conditions pour que l'homme soit libre? Nous verrons donc dans un premier que la libertĂ©, c'est d'abord le dĂ©laissement puis dans un deuxiĂšme temps que l'homme n'est libre que si l'existence prĂ©cĂšde l'essence puis dans un troisiĂšme temps que l'homme est condamnĂ© Ă  ĂȘtre libre. I. La libertĂ©, c'est d'abord le dĂ©laissement La libertĂ©, c'est d'abord le dĂ©laissement. L'homme est dĂ©laissĂ© que si Dieu est mort ce qui va permettre Ă  l'homme d'ĂȘtre libre et responsable de ces choix. Le dĂ©laissement que peut ressentir tout homme Ă©quivaut Ă  la conscience de sa solitude. Or pour que tout homme ait conscience de sa solitude, il faut que Dieu ne soit plus de ce monde. Sans Dieu, l'homme est dĂ©laissĂ©. En effet, la croyance en l'existence de Dieu permet d'excuser nos comportements. Par exemple je peux m'excuser Ă  mon patron de ne pas travailler le samedi Ă  cause de ma religion juive. Par contre, avec la non-existence de Dieu, je me retrouve sans norme et sans valeur et donc, comme disait DostoĂŻevski "Tout serait permis". Je pourrais donc tout faire, comme il me plaĂźt, comme je le veux, sans aucune contrainte Ă©tant donnĂ© qu'il n'y aura pas derriĂšre moi Dieu pour me donner les rĂšgles de la vie. Ce dĂ©laissement va donc permettre d'ĂȘtre libre et donc d'ĂȘtre responsable de ses choix. En effet si l'homme est dĂ©laissĂ©, il va donc ĂȘtre libre et responsable de ses choix. L'homme est donc libre, il pourra faire tout ce qu'il voudra. L'homme n'aura donc pas de valeur spirituelle qui lui permettait d'avoir un comportement encadrĂ©. Par contre, si l'homme est libre, il sera donc responsable de ses actes, de ses choix, il ne trouvera aucune excuse face Ă  ce comportement, contrairement Ă  l'existence de Dieu. On peut donc dire que le dĂ©laissement me laisse face Ă  moi-mĂȘme, totalement responsable de moi. Ainsi je n'aurai aucune excuse contre mes orientations. Par exemple si je ne mange pas de porc Ă  cause de ma religion musulmane, je ne pourrai pas dire, si Dieu n'existait pas, que je n'en mange pas Ă  cause de mes convictions religieuses. Je ne trouverai pas d'excuse et je pourrai dire que si je ne mange pas de porc c'est Ă  cause de moi, de mes choix et non d'un tel. le dĂ©laissement est donc un aspect fondamentale de la libertĂ©. L'homme libre ne peut plus se trouver d'excuses puisqu'il n'est le rĂ©sultat de rien d'autre, mais que de lui-mĂȘme. II. L'homme n'est libre que si l'existence prĂ©cĂšde l'essence Dans cette deuxiĂšme partie, nous allons expliquer l'expression "l'existence prĂ©cĂšde l'essence", mais aussi savoir pourquoi ce terme permet Ă  un homme d'ĂȘtre libre. En ce qui concerne que l'existence prĂ©cĂšde l'essence, l'existentialisme dĂ©clare qu'il y a un ĂȘtre qu'il ne peut ĂȘtre dĂ©finit avant son existence, et que cet ĂȘtre, c'est l'homme. Cela veut dire que l'homme apparaĂźt dans le monde, existe et se dĂ©finit aprĂšs. Si l'homme ne peut ĂȘtre dĂ©fini au commencement de son existence, c'est qu'il n'est d'abord rien, il devient ensuite, et devient tel qu'il choisit de se faire. Puisqu'il n'y a pas de Dieu pour le concevoir, pour lui donner une Ăąme prĂ©dĂ©terminĂ©e "Si Dieu n'existe pas, nous ne trouvons en face de nous des valeurs ou des ordres qui lĂ©gitimeront notre conduite" puisqu'Ă  l'aube de son existence l'homme n'est rien, son avenir lui appartient,ce qu'il est, ce qu'il sera lui apparaĂźt. L'homme dĂ©termine lui-mĂȘme son essence, l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait, le rĂ©sultat de son projet d'ĂȘtre. Il n'est pas ce qu'il a voulu ĂȘtre, car vouloir entend une volontĂ© consciente, mais il est le rĂ©sultat de ces choix, il est donc responsable de ce qu'il est. Tout existe avant d'ĂȘtre, l'existence est la condition prĂ©alable Ă  l'essence, ainsi l'existence prĂ©cĂšde l'essence. A travers cette explication, certains Ă©lĂ©ments montrent que l'homme est libre. Il y a donc une relation entre ĂȘtre libre et l'existence prĂ©cĂšde l'essence. Si l'homme dĂ©termine lui-mĂȘme son essence alors au-delĂ  de la responsabilitĂ© individuelle, l'homme est responsable devant l'humanitĂ©. L'homme en se dĂ©finissant Ă  travers ces choix, choisit de donner un certain modĂšle, une certaine image de l'homme ex aimer son prochain. Il engage ainsi par ses choix, l'ensemble de l'humanitĂ©. L'acte individuelle engage toute l'humanitĂ© puisqu'en me choisissant, je choisis l'homme. L'homme Ă©tant existant d'abord, et ensuite "Ă©tant un ĂȘtre construit par ses choix, pas de moral, pas d'excuse, l'homme est donc seul", il choisit ses valeurs seul, il est donc libre. C'est-Ă -dire que si l'homme seul choisit l'essence de l'homme, il faudra donc qu'il la dĂ©termine selon ses convictions sans se prĂ©occuper des valeurs venues de l'extĂ©rieur. Il faudra qu'il choisisse lui-mĂȘme sans contrainte, selon sa volontĂ©, c'est-Ă -dire librement. Ainsi nous avons donc pu voir que si l'existence prĂ©cĂšde l'essence alors l'homme sera libre, car c'est lui-mĂȘme qui choisit librement l'essence. III. L'homme est condamnĂ© Ă  ĂȘtre libre CondamnĂ© Ă  ĂȘtre libre signifie que l'homme quoi qu'il fasse ne peut Ă©chapper Ă  sa libertĂ© par sa responsabilitĂ© et par ses choix En ce qui concerne la responsabilitĂ©, l'homme dans un monde libre est responsable de tout ce qu'il fait. "CondamnĂ© parce qu'une fois jetĂ© dans le monde il est responsable de tout ce qu'il fait". Ainsi si l'homme n'est pas responsable d'ĂȘtre homme, il est tout de mĂȘme responsable de ne pas l'assumer ou de s'assumer. En faite l'homme est responsable de sa libertĂ©. Être libre ce n'est pas forcĂ©ment faire ce que je veux, mais ce que je choisis. L'action humaine permet l'affirmation de la libertĂ©. Ainsi lorsque je fais une action qui montre que je suis libre de choisir ex aller Ă  un supermarchĂ© plutĂŽt qu'Ă  un autre, je serai donc responsable de cette action et donc responsable de ma libertĂ©. On peut donc dire qu'il y a un lien entre la libertĂ© et la responsabilitĂ©, car lorsque je fais une action humaine librement, je suis responsable de cet acte. On peut donc dire que l'homme est condamnĂ© Ă  ĂȘtre libre par sa responsabilitĂ©. En ce qui concerne le choix, je suis condamnĂ© Ă  faire des choix, ce qui prouvera ma libertĂ©. En effet, je fais le choix de faire une action qui affirme ma libertĂ©. D'ailleurs Sartre a dit que "On n'a jamais autant Ă©tait libre que pendant la guerre, sous l'occupation allemande", c'est-Ă -dire que nous ne sommes jamais apparus aussi libres que lorsque nous devons choisir seuls et que nous sentons que l'avenir ne sera que ce que nous en faisons individuellement et collectivement. Ainsi lorsque je fais un choix, je choisis consciemment et seul, sans aucune contrainte extĂ©rieure, je n'ai donc pas besoin d'une aide extĂ©rieure pour ce que je dois choisir donc je choisis seul en libertĂ©. Lorsque je fais un choix, je prends bien Ă©videmment une part de responsabilitĂ©, mais aussi un engagement dans le futur, ainsi je suis libre de choisir le futur et donc d'inventer. L'homme est donc condamnĂ© Ă  inventer l'homme. Nous avons donc pu voir que l'homme est condamnĂ© Ă  ĂȘtre libre par sa responsabilitĂ© et ses choix, mais aussi dans le futur. Conclusion Pour que l'homme soit libre, il faut comme nous l'avons vu prĂ©cĂ©demment que l'homme soit dĂ©laissĂ©, que Dieu n'existe pas, mais aussi que l'existence prĂ©cĂšde l'essence. Sartre soutient dans ce texte que l'homme est libre et donc pleinement responsable de ce qu'il fait et de ce qu'il est. D'aprĂšs l'auteur, cette infinie libertĂ© est le point de dĂ©part de l'existentialisme c'est-Ă -dire de l'idĂ©e selon laquelle "l'existence prĂ©cĂšde l'essence". On peut nĂ©anmoins se questionner sur la vision libĂ©rale de Sartre, alors qu'il est communiste. On peut Ă©galement constater qu'il est ici Ă  l'antithĂšse de la pensĂ©e de Pascal.
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