Àl’occasion du 150e anniversaire de la Semaine sanglante (du 21 au 28 mai 1871), qui a Ă©crasĂ© la Commune de Paris et mis un terme brutal Ă  ce soulĂšvement
Édouard Vaillant, Charles Gambon, FĂ©lix Pyat, plusieurs rues de Bourges portent le nom de communards du Cher, bien que les raisons de leur attribuer un nom de rue soient liĂ©s Ă  la notoriĂ©tĂ© historique de ces personnages, plus qu’à la cĂ©lĂ©bration de la Commune de Paris. D’autres communards connus ou mĂ©connus n’ont pas eu droit Ă  une plaque de rue, mais ils ont habitĂ© une artĂšre de Bourges, comme en tĂ©moignent leurs biographies beaucoup de lectrices et lecteurs de gilblog en feront la dĂ©couverte. Malheureusement, si le nom de leur rue est connu, on ne sait pas prĂ©cisĂ©ment dans quelle maison ils sont nĂ©s ou dans quel immeuble ils d’autres voies ont Ă©tĂ© nommĂ©es d’aprĂšs des hommes ou des Ă©vĂ©nements de cette Ă©poque ayant un rapport direct avec la Commune et la guerre franco-prussienne. Ce sera une autre occasion de dĂ©couverte.
 Et voilĂ  que se dessine une visite virtuelle de la ville sur un thĂšme entiĂšrement inĂ©dit. Certes cette balade ignore les monuments et l’architecture, mais sous ce nouvel Ă©clairage, Bourges apparaĂźt comme tĂ©moin de l’Histoire de la RĂ©publique, grĂące Ă  quelques berruyers connus ou mĂ©connus
 Des berruyers, et quelques autres, tous citoyens pas ordinaires !Commençons cette sĂ©rie avec la carte cliquez sur l’image pour l’agrandir et la description du projet, et nous poursuivrons au fil des semaines par des pages rĂ©sumant chaque personnage et l’historique de la rue. Les communards qui ont habitĂ© Bourges Charles Ferdinand Gambon. Rue Gambon. On ne prĂ©sente plus Charles Ferdinand Gambon, avocat, homme de principes et grande figure rĂ©publicaine et rĂ©volutionnaire du XIXe siĂšcle. AprĂšs les massacres de La Ricamarie il refuse d’acquitter ses impĂŽts et le fisc saisit une de ses vaches. Cette affaire ridicule est immortalisĂ©e par une chanson populaire..Élu dĂ©putĂ© de Paris en 1871, il choisit la Commune Ă  laquelle il participe activement. Il reste un des derniers sur les barricades lors de la semaine sanglante, et rĂ©ussit Ă©chapper aux versaillais. AprĂšs l’exil et l’amnistie de 1880, il est Ă©lu Ă  nouveau dĂ©putĂ© en juin 1882, il bataille pour l’instruction gratuite et obligatoire, pour la sĂ©paration de l’Église et de l’État. >>> Salvador Daniel. Rue Coursarlon. Musicien et musicologue, critique musical, signataire de l'affiche rouge avec Édouard Vaillant, il est nommĂ© directeur du Conservatoire de Paris par la Commune. Mais ce ne sera que pour quelques jours. Pendant la semaine sanglante, il dĂ©fend une barricade. ArrĂȘtĂ© Ă  son domicile par les versaillais, Francisco Salvador Daniel est fusillĂ© au coin de la rue, sans jugement ni condamnation. >>> Lien. Francis Jourde. Rue Branly. Francis Jourde Ă©tait dĂ©lĂ©guĂ© de la Commune aux finances. En compagnie de Rochefort et d’autres dĂ©portĂ©s il s’évada de Nouvelle CalĂ©donie. “Jourde fut ministre des Finances de la Commune, et sa pauvretĂ© n’en fut pas diminuĂ©e”, dĂ©clare Édouard Vaillant. >>> Rama. Rue d’Auron. Membre de l’association L’Éducation Nouvelle, il travailla Ă  la commission de l’enseignement de la Commune avec Édouard Vaillant. >>> Bourdinat. Rue du Chevreau. Menuisier, entrepreneur en charpente et menuiserie. DĂ©portĂ© en Nouvelle CalĂ©donie, puis devenu notable local, il fit don de sa collection d’armes Kanak Ă  sa ville natale. Une exposition d’une rare qualitĂ© au MusĂ©e du Berry, donne Ă  voir la collection et le contexte historique de la Commune 1er juillet 2020/10 mai 2021. >>> Rossel. Rue de la Cage verte. Membre de l’état-major du gĂ©nie Ă  Bourges, il rejoint la Commune pour continuer la lutte contre l’envahisseur Prussien et devient un des chefs militaires de la Garde nationale fĂ©dĂ©rĂ©e. >>> Vaillant. N’a pas habitĂ© Bourges, mais une longue rue du quartier Saint PrivĂ© porte son nom. Ce Vierzonnais est Ă  l’origine du dĂ©cret instaurant l’école laĂŻque obligatoire et gratuite, onze ans avant Jules Ferry. Plus tard, fidĂšle aux idĂ©aux de la Commune, Vaillant encourage dans le Cher la formation de chambres syndicales, de Bourses du Travail, de coopĂ©ratives ouvriĂšres, de consommation et de crĂ©dit. Avec Jean JaurĂšs et Jules Guesde, il est Ă  l’origine de la crĂ©ation du Parti socialiste en 1905. En 1911, il est l’auteur du premier projet global d’assurance sociale couvrant tous les risques de la vie chĂŽmage, accidents, maladies, vieillesse, infirmitĂ©, abandon. >>> Lien. FĂ©lix Pyat. La modeste rue FĂ©lix Pyat qui n’a pas habitĂ© Bourges est bien peu en rapport avec la forte personnalitĂ© du Vierzonnais FĂ©lix Pyat, communard, auteur dramatique cĂ©lĂšbre en son temps, homme politique et tribun Ă©loquent. C’est lui qui pendant la Commune, prĂ©sente le dĂ©cret de sĂ©paration de l’Église et de l’État, trente-quatre ans avant la loi de 1905 ! >>> Brisson. 38 Rue des ArĂšnes. DĂ©putĂ© rĂ©publicain, il n’était pas communard mais a courageusement proposĂ© un vote d'amnistie dĂšs le 13 septembre 1871, refusĂ© par une Chambre majoritairement royaliste. >>> Blanqui. N’a pas habitĂ© Bourges, mais une rue porte son nom de la rue BarbĂšs Ă  la rue Diderot. Louis-Auguste Blanqui, surnommĂ© l'enfermĂ© passa trente-cinq ans de sa vie en prison pour son action rĂ©volutionnaire. ArrĂȘtĂ© et emprisonnĂ© juste avant la Commune, il Ă©tait considĂ©rĂ© par de nombreux communards comme un chef de file. CondamnĂ© Ă  la dĂ©portation, mais incarcĂ©rĂ© pour raison de santĂ©, il fut libĂ©rĂ© en 1879. >>> Verlaine. EmployĂ© de la ville de Paris, partisan de la Commune comme beaucoup d’artistes, Paul Verlaine reste Ă  Paris en mars 1871. Car Verlaine n’est pas seulement un ”poĂšte maudit” et un rĂ©voltĂ©, il refuse d’obĂ©ir Ă  l’appel de Thiers qui demande aux fonctionnaires de rejoindre Versailles en emportant leurs dossiers. >>> Gambetta. N’a pas habitĂ© Bourges, mais une rue porte son nom elle va du carrefour de Verdun Ă  la rue Gambon. Gambetta joua un rĂŽle important dans l'avĂšnement de la IIIe RĂ©publique proclamĂ©e le 4 septembre 1870. Ministre de l'IntĂ©rieur dans le gouvernement de la DĂ©fense nationale, il quitta Paris en ballon pour rejoindre Tours et organiser la levĂ©e de troupes contre les Prussiens. Il fut l'artisan des lois constitutionnelles de 1875. >>> Garibaldi. NĂ© Josep Garibaldi le 4 juillet 1807 Ă  Nice dĂ©partement des Alpes maritimessous le 1er Empire et mort Ă  Caprera le 2 juin 1882. GĂ©nĂ©ral, homme politique et patriote italien. Il est considĂ©rĂ©, comme l’un des "pĂšres de la patrie” italienne, il se mit auservice de la RĂ©publique aprĂšs la rĂ©volution du 4 septembre 1870 et commanda l’armĂ©e des Vosges. “Le seul des gĂ©nĂ©raux qui ont luttĂ© pour la France et qui n’ait pas Ă©tĂ© vaincu" proclamera Victor Hugo. Le 15 mars 1871, par un vote unanime les 1 325 dĂ©lĂ©guĂ©s des 215 bataillons de fĂ©dĂ©rĂ©s lui demandent de devenir le gĂ©nĂ©ral en chef de la garde nationale parisienne de la Commune, mais se jugeant trop vieux, il refuse. Une rue situĂ©e ente l’avenue Ernest Renan et la rue des Dahlias, proche de la place Malus, porte son nom. >>> ClĂ©menceau. N’a pas habitĂ© Bourges, mais un boulevard porte son nom quartier Saint Bonnet. Jeune dĂ©putĂ©, ClĂ©menceau tenta en vain d’apaiser les tensions entre le gouvernement et la Commune et s’opposa aux manƓuvres de Thiers qui refusait de nĂ©gocier avec les communards. >>> de Juranville. Marque le souvenir de la bataille contre les Prussiens oĂč de nombreux soldats berrichons tombĂšrent 200 morts et 300 blessĂ©s le 28 novembre 1870 . >>> des enfants du Cher morts pour la patrie 1870-1871. Surplombant la rampe Marceau, cette statue imposante de Jean Baffier, montre un gaulois tenant une Ă©pĂ©e forgĂ©e dans le fer de sa charrue et rend hommage aux enfants du Cher morts pour la patrie lors de la guerre de 1870-1871. C’est un des rares monuments mentionnant les morts de 1870 et 1871. >>> Rimbaud. En 1870, durant la guerre avec la Prusse, Arthur Rimbaud fugue Ă  deux reprises pour aller Ă  Paris rencontrer des poĂštes. Pendant la Commune de Paris, ĂągĂ© de seize ans, il prend parti pour les insurgĂ©s. Le doute plane encore sur son enrĂŽlement parmi les Francs-Tireurs . Mais il est indĂ©niable qu’il fut communard par conviction politique comme en attestent ses poĂšmes rĂ©volutionnaires, dans lesquels il exalte la grandeur et la dĂ©faite tragique de la Commune. >>> Lien.> Cliquez sur le plan pour l’agrandir.> Voici le lien pour adhĂ©rer Ă  l’Association des Amis de la Commune. >>> Lien.
\n\n\n\n 150e anniversaire de la commune de paris
Le29 mai 2021. Proclamation de la Commune de Paris place de l’HĂŽtel de Ville. En ce 150e anniversaire de la Commune de Paris, la Libre PensĂ©e entend prendre toute sa place dans l’évĂšnement pour rappeler notamment le rĂŽle des libres penseurs dans le combat pour la SĂ©paration des Eglises et de l’Etat ( DĂ©cret du 2 avril 1871 ). Le 18 mars 1871, les Parisiens se rebellent contre le gouvernement. C'est le dĂ©but de la Commune qui durera 72 jours. Un Ă©pisode historique qui a marquĂ© les esprits. 150 ans aprĂšs, la Ville de Paris a dĂ©cidĂ© de commĂ©morer cet Ă©vĂ©nement avec diverses manifestions. A travers une sĂ©rie de cinq articles, vous propose de revenir sur ce moment majeur de la longue vie de la capitale. Premier volet les causes du soulĂšvement. C’était il y a 150 ans ! Le 18 mars 1871 dĂ©butait la Commune de Paris. Un Ă©vĂ©nement qui finira par la semaine sanglante » du 21 au 28 mai oĂč environ 20 000 communards furent tuĂ©s par les Versaillais. Un court moment de l’histoire qui marqua et marque encore les esprits tant en France qu’à l’étranger. Une parenthĂšse durant laquelle Ă©mergĂšrent cependant des droits et concepts novateurs l’enseignement laĂŻc et obligatoire, la sĂ©paration des Eglises et de l’Etat, l’ébauche de l’égalitĂ© professionnelle hommes-femmes, le divorce par consentement mutuel, etc. La Ville de Paris a dĂ©cidĂ© de commĂ©morer ce moment important de son histoire et du pays via de nombreux Ă©vĂ©nements trĂšs divers confĂ©rences, expositions, inaugurations de plaques, etc.. Le programme des 150 ans de la Commune de Paris Dans ce cadre, vous propose une sĂ©rie d’articles pour mieux comprendre l’histoire de la Commune son Ɠuvre, les femmes et les hommes qui en furent les acteurs, ses lieux symboliques
 Mais, il faut commencer
 par le commencement et comprendre les origines de l’insurrection parisienne. C’est d’abord la dĂ©sastreuse guerre mal prĂ©parĂ©e contre la Prusse qui a mis le feu aux poudres. L’Empereur NapolĂ©on III, encerclĂ©, capitule Ă  Sedan le 2 septembre 1870. DĂšs le 4 septembre, Ă  Paris, la RĂ©publique est proclamĂ©e et un gouvernement de la DĂ©fense nationale est formĂ©, composĂ© de rĂ©publicains modĂ©rĂ©s Jules Favre, Jules Ferry, voire de conservateurs le gĂ©nĂ©ral Trochu. Ce gouvernement promet de continuer la lutte malgrĂ© le siĂšge de l’armĂ©e prussienne que subit Paris Ă  compter du 19 septembre. Le ton monte encore davantage en janvier 1871 quand les Parisiens apprennent que, discrĂštement, depuis des semaines, le gouvernement de la DĂ©fense nationale a engagĂ© des pourparlers avec Otto von Bismarck, le chancelier allemand, pour parvenir Ă  un cessez-le feu. Et malgrĂ© un nouveau soulĂšvement populaire parisien le 22 janvier 1871 - oĂč la troupe tire sur la foule dans le secteur de Belleville - visant Ă  empĂȘcher le gouvernement de capituler, Jules Favre signe le 28 janvier 1871 un armistice avec Bismarck. L’accord prĂ©voit l’élection puis la convocation d’une assemblĂ©e nationale qui devra dĂ©cider si elle accepte une paix dĂ©finitive. Une assemblĂ©e majoritairement monarchiste Cette Ă©lection a lieu Ă  la hĂąte le 8 fĂ©vrier 1871. Elle se dĂ©roule au suffrage universel
 exclusivement masculin toutefois. De plus, elle est tronquĂ©e car 500 000 soldats sont prisonniers des Allemands ou dans l'incapacitĂ© de voter. Et dans les 43 dĂ©partements occupĂ©s par les Allemands, les Français ne peuvent pas non plus voter. RĂ©sultat, sur les 638 dĂ©putĂ©s Ă©lus, prĂšs de 400 sont de tendance monarchiste, un peu plus de 200 appartiennent aux diffĂ©rentes familles des rĂ©publicains et 30 sont bonapartistes. Paris se singularise une fois encore en Ă©lisant 37 rĂ©publicains sur un total de 43 dĂ©putĂ©s. Parmi les Ă©lus parisiens, on trouve Louis Blanc, Georges Clemenceau, Victor Hugo
 Le fossĂ© va donc grandissant entre Paris et la province. La Capitale estime s’ĂȘtre bien dĂ©fendue et ne pas avoir perdu contre les Prussiens/Allemands. Pour la ville, l’armistice est insupportable. A l’inverse, la province veut majoritairement la paix. Les causes plus profondes Paris est donc en dĂ©calage avec le reste du pays encore trĂšs rural et sensible aux opinions des notables locaux. MĂȘme s'il y a des embryons de "Communes" Ă  Lyon, Marseille ou encore Saint-Etienne, elles sont trĂšs vite rĂ©primĂ©es. La sociologie de Paris est trĂšs particuliĂšre pour l’époque. La capitale est dĂ©jĂ  une trĂšs grande ville de 1,8 million d’habitants. 57 % de ces habitants vivent du travail industriel et 12% d’une activitĂ© commerciale. Depuis la rĂ©volution de 1848, la ville est rĂ©guliĂšrement le théùtre de grĂšves, droit obtenu en 1864, et de rĂ©voltes. La classe ouvriĂšre est en pleine prise de conscience, d’autant plus que sa situation matĂ©rielle est dĂ©sastreuse. Le baron Haussmann, proche de NapolĂ©on III, note ainsi que plus de la moitiĂ© des Parisiens vivent dans une pauvretĂ© voisine de l’indigence ». En outre, les transformations urbanistiques, notamment celles du Second Empire, ont quasi mis fin Ă  la mixitĂ© sociale au sein de Paris. Les classes populaires ouvriers et artisans sont dĂ©sormais trĂšs majoritairement concentrĂ©es dans le nord et l’est de la capitale 10e, 11e, 12e, 13e, 18e, 19e et 20e arrondissements, ce qui facilite leur organisation et encourage la propagation des idĂ©es rĂ©publicaines, socialistes ou anarchistes. Dans ce contexte, il convient de mentionner la situation particuliĂšre des femmes. Elles reprĂ©sentent 33 % de la population active parisienne et gagnent moitiĂ© moins que les hommes. Dans les ateliers, elles sont trĂšs souvent bafouĂ©es par leurs patrons et chefs d’équipe. Et leur condition est Ă©galement difficile au domicile
 DĂšs lors, les femmes ouvriĂšres ressentent une immense volontĂ© d’expression dĂ©mocratique. D’oĂč leur engagement prĂ©coce contre les Versaillais et en faveur de la Commune. Le dĂ©clenchement Depuis Bordeaux oĂč elle siĂšge, Paris Ă©tant toujours assiĂ©gĂ©e, la nouvelle assemblĂ©e sortie du scrutin du 8 fĂ©vrier 1871 a confiĂ© le pouvoir exĂ©cutif Ă  Adolphe Thiers -premier prĂ©sident dans les faits, sinon lĂ©gitimement, de la IIIe RĂ©publique - connu pour son conservatisme et sa volontĂ© farouche de soumettre Paris la rebelle. Affront suprĂȘme pour les Parisiens les Allemands obtiennent de Thiers le droit de dĂ©filer sur les Champs ÉlysĂ©es le 1er mars 1871, Thiers ayant signĂ© un traitĂ© prĂ©liminaire de paix avec le chancelier Bismarck. Puis, nouvelle provocation, au lieu de rĂ©intĂ©grer Paris jugĂ©e trop rouge », l’assemblĂ©e quitte Bordeaux pour s’installer Ă  Versailles
 la ville royale ! D’autres dĂ©cisions de Thiers enveniment encore la situation la solde des membres de la Garde nationale est supprimĂ©e, ce qui prive de revenus de trĂšs nombreux Parisiens et leurs familles ; le moratoire sur le paiement des loyers, instituĂ© au dĂ©but de la guerre, est aussi levĂ© ; des gĂ©nĂ©raux d’obĂ©dience bonapartiste sont nommĂ©s a des postes clĂ©s, notamment Ă  la tĂȘte de la Garde nationale
 L'affaire des canons Le dernier Ă©lĂ©ment dĂ©clencheur est l’affaire des canons ». Thiers dĂ©cide le 16 mars 1871 de dĂ©sarmer la ville afin de la purger de tous les rouges ». 227 canons ont Ă©tĂ© retirĂ©s par la Garde nationale des Champs ÉlysĂ©es avant le dĂ©filĂ© des Prussiens et ont Ă©tĂ© entreposĂ©s sur les collines de Montmartre et Belleville. Adolphe Thiers envoie 4000 soldats chercher les canons dans la nuit du 17 au 18 mars. Alors que les soldats attendent les chevaux pour descendre les canons, ils se trouvent entourĂ©s par la foule – dont beaucoup de femmes menĂ©es par Louise Michel – et les gardes nationaux. Les soldats pactisent alors avec les insurgĂ©s parisiens. Et malgrĂ© l’intervention de Clemenceau, maire du 18e arrondissement, le gĂ©nĂ©ral Lecomte, qui avait ordonnĂ© de tirer sur la foule, et le gĂ©nĂ©ral Thomas, Ă  qui l’on reproche d’avoir participĂ© Ă  la rĂ©pression de juin 1848, sont fusillĂ©s. Un peu partout dans diffĂ©rents quartiers, des barricades s’élĂšvent et de nombreux soldats fraternisent avec les Parisiens. Thiers, de peur d’ĂȘtre fait prisonnier, dĂ©cide alors de quitter la capitale pour Versailles. Environ 100 000 Parisiens le suivront, ainsi que la majoritĂ© des fonctionnaires. C’est le vrai dĂ©but de la Commune de 72 jours
 Le comitĂ© central de la Garde nationale siĂšge, lui, Ă  l’HĂŽtel de Ville et dĂ©cide d’organiser des Ă©lections dans la capitale. Il est soutenu par de nombreux clubs. Les Ă©lections ont lieu le 26 mars 1871. On compte environ 230 000 votants sur les 485 000 inscrits soit environ 52 % d’abstention, notamment du fait du dĂ©part de nombreux Parisiens. DĂšs le 28 mars, le nouveau Conseil vote la Commune en rĂ©fĂ©rence Ă  la Commune insurrectionnelle qui mis fin Ă  la monarchie le 10 aoĂ»t 1792. Une majoritĂ© et une minoritĂ© Sur les 92 membres Ă©lus du Conseil municipal, environ une vingtaine appartenant au "parti des Maires" modĂ©rĂ©s refusent de siĂ©ger. lls ont Ă©tĂ© essentiellement Ă©lus par les habitants du centre et de l’ouest parisien. Les 70 restants appartiennent Ă  des tendances rĂ©publicaines et socialistes trĂšs diverses les rĂ©volutionnaires notamment les blanquistes et les jacobins qui formeront une majoritĂ© » ; et du cĂŽtĂ© de la minoritĂ© », des militants ouvriers de tendance marxiste ou anarchiste qui veulent davantage mettre l’accent sur les questions sociales. On retrouve aussi quelques indĂ©pendants, tel le peintre Gustave Courbet. Parmi les Ă©lus, 33 sont des artisans et petits commerçants, 24 sont issus de professions libĂ©rales ou intellectuelles journalistes, architectes, mĂ©decins, etc. et 6 sont ouvriers. Si majoritĂ© » et minoritĂ© » vont vite s’opposer sur le mode de gouvernement notamment, tous seront unis face Ă  l’offensive versaillaise, qui va trĂšs vite se prĂ©ciser
 Pour en savoir plus Les 150 ans de la Commune les lieux emblĂ©matiques 2/5 Réécoutezla confĂ©rence dĂ©bat organisĂ©e par la CGT salle Jean JaurĂšs Ă  la Bourse du Travail, en Juin 2021 pour fĂȘter le 150e anniversaire de la commune de Paris, avec
Il y a 150 ans, au printemps de 1871, les quartiers populaires parisiens se soulĂšvent pour s’engager dans une forme inĂ©dite de gouvernement dĂ©mocratique la Commune de Paris. À l’occasion de l’anniversaire du soulĂšvement de 1871, la mairie du 20e propose aux Parisiennes et Parisiens un riche programme. Expositions dans le 20e Les DamnĂ©s de la Commune, dans l'atelier de RaphaĂ«l Meyssan, par RaphaĂ«l Meyssan C’est une rĂ©volution effacĂ©e du rĂ©cit national la Commune de Paris de 1871. Cette insurrection oubliĂ©e s’invite dans le salon d’honneur de la mairie du 20e arrondissement Ă  travers une exposition sur le travail hors du commun de RaphaĂ«l Meyssan qui lui a consacrĂ© trois romans graphiques et un film d’animation Les DamnĂ©s de la Commune. En partenariat avec les Ă©ditions Delcourt l’office du tourisme et des congrĂšs de Paris Date du 4 septembre au 16 octobre 2021 Lieu au Salon d'honneur de la Mairie du 20e - 6 Place Gambetta 75020 Paris Informations complĂ©mentaires Accessible du lundi au vendredi dans les horaires d'ouverture de la mairie sans inscription sur prĂ©sentation du passe sanitaire. Les DamnĂ©s de la Commune, sur les traces d'une rĂ©volution, par Raphael Meyssan Date du 27 mars au 15 septembre 2021 Lieu sur les murs extĂ©rieurs du Pavillon CarrĂ© de Baudouin, 121 Rue de MĂ©nilmontant, 75020 Paris Qui est RaphaĂ«l Meyssan ? RaphaĂ«l Meyssan est auteur de bandes-dessinĂ©es. Son livre Les damnĂ©s de la Commune, est un travail d’archives conçu Ă  partir de gravures originales d’époque, paraĂźt ce mois-ci Ă©d. Delcourt. Il a passĂ© 8 ans Ă  la rĂ©alisation de cette Ɠuvre de 500 pages qui est son premier roman graphique. Dessiner la Commune par Eloi Valat Date du 6 novembre au 18 dĂ©cembre 2021 Lieu dans le Salon d’honneur de la mairie du 20e - 6 Place Gambetta 75020 Paris Informations complĂ©mentaires Accessible du lundi au vendredi dans les horaires d'ouverture de la mairie sans inscription sur prĂ©sentation du passe sanitaire. Qui est Eloi Valat ? Eloi Valat, peintre et dessinateur, est l'auteur d'une trilogie d'albums sur la Commune La Semaine sanglante, L'enterrement de Jules VallĂšs et Le Journal de la Commune, Bleu autour. Des dessins saisissants. C'est passionnant, bouleversant, superbe » Kathleen Evin, France Inter. On sent une rĂ©volution en marche, une fĂ©brilitĂ©, la dimension du combat » Emmanuel Laurentin, France Culture. Cycle de confĂ©rences et projections au Pavillon CarrĂ© de Baudouin L’Enseignement sous la Commune par Jean-François Dupeyron Intervenant Jean-François Dupeyron est enseignant-chercheur en philosophie de l'Ă©ducation Ă  l'UniversitĂ© de Bordeaux. Il travaille sur les questions d'Ă©cole et d'Ă©ducation. Jean-François Dupeyron a publiĂ© rĂ©cemment A l’école de la Commune, aux Ă©ditions Raison et Passion. Date le 7 septembre de 18h30 Ă  20h Lieu auditorium du Pavillon CarrĂ© de Baudouin Informations importantes EntrĂ©e libre dans la limite des places disponibles et sous prĂ©sentation du pass sanitaire Citoyen Courbet, avant tout rĂ©aliste par Pascale Brun de l'association Printemps 1871 Date 23 septembre Ă  18h00 Lieu Salle des fĂȘtes de la Mairie du 20e JournĂ©e de projections le 25 septembre Projection-dĂ©bat de film d’archives Programme de 5 courts mĂ©trages dont 2 films inĂ©dits du Front populaire restaurĂ©s par la CinĂ©mathĂšque Suisse pour le 150e anniversaire de la Commune de Paris. Intervenant Tangui Perron – association PĂ©riphĂ©rie Lieu Auditorium du Pavillon CarrĂ© de Baudouin Date 25 septembre de 14h30 Ă  16h EntrĂ©e libre dans la limite des places disponibles et sous prĂ©sentation du pass sanitaire IntermĂšde Performance de la chorale Compagnie en chantant Lieu PĂ©ristyle du Pavillon CarrĂ© de Baudouin Date 25 septembre de 16h30 Ă  17h20 Projection-dĂ©bat autour du court-mĂ©trage de fiction Rives d’exil Paris, mai 1871. Le grand Ă©crivain et journaliste Jules VallĂšs doit Ă©chapper Ă  la rĂ©pression sanglante qui s’abat sur la Commune, insurrection qu’il vient de porter avec courage. Risquant la mort, il s’exile Ă  Londres
 Artistes CĂ©line LĂ©ger et Maxime Lamotte Lieu Auditorium du Pavillon CarrĂ© de Baudouin Date 25 septembre de 17h30 Ă  19h EntrĂ©e libre dans la limite des places disponibles et sous prĂ©sentation du passe sanitaire. Fresques dans le 20e Les hĂ©roĂŻnes Louise MichĂšle et ses HĂ©ritiĂšres, fresque rĂ©alisĂ©e par LĂ©a Castor Date inauguration le 23 septembre Ă  18h LĂ©a Castor, graphiste, illustratrice et autrice de bandes dessinĂ©es. Lectures d’Esther Meunier En parallĂšle, de la rĂ©alisation de cette fresque, la bibliothĂšque Louise Michel propose un Ă©vĂ©nement autour de lectures militantes des textes des femmes reprĂ©sentĂ©es. Le choix des extraits est effectuĂ© par la journaliste Esther Meunier, crĂ©atrice des rubriques Esther reporter » dans lesquelles elle s’intĂ©resse aux avancĂ©es du Ă©vĂ©nement aura lieu en septembre, pour l'inauguration de la fresque de LĂ©a Castor sur la bibliothĂšque Louise Michel. Fresque mĂ©morielle pĂ©renne, par Question Mark Issu du Budget Participatif, portĂ©e par les Amies et Amis de la Commune Question Mark est diplĂŽmĂ© de Fresque et mosaĂŻque Ă  l’École Nationale SupĂ©rieure des Arts appliquĂ©s et des MĂ©tiers d’Arts de Paris. Cette rĂ©alisation [rue de la Ferme de Savy, lieu des dernier combats de la Commune de Paris] vise Ă  Ă©voquer l’évĂ©nement de la Commune de Paris de 1871. Elle a Ă©tĂ© conçue pour un mur du parc de Belleville, prĂšs des lieux oĂč se sont tenus les derniers foyers de rĂ©sistance lors de cette rĂ©volte. » Date RĂ©alisation entre mars et mai 2021 Lieu Rue de la ferme de Savy, 75020 Paris Spectacle dans le 20e Fausse Commune de la Compagnie EspĂšre un peu Fausse Commune est un spectacle théùtral, choral et dĂ©ambulatoire inspirĂ© de l’insurrection parisienne de 1871. Le spectacle Fausse Commune ne cĂ©lĂšbre pas la Commune de Paris il s’en souvient, la chatouille et la questionne pour connaĂźtre ce qui est si mal enseignĂ© ou si peu, pour garder en mĂ©moire cette dĂ©chirure jamais pansĂ©e et mieux comprendre le prĂ©sent. Il mĂȘle l’histoire Ă  la fiction avec irrĂ©vĂ©rence, humour et libertĂ©. Jouant avec des procĂ©dĂ©s de narration multiples et des outils théùtraux variĂ©s comme le théùtre d'objet, le jeu immersif, le geste corporel et la chanson, il nous divertit autant qu'il nous confronte, pour nous inviter Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  ce que nous savons et que nous tenons pour vrai. Mise en scĂšne et Ă©criture de Sophie Bricaire et Pauline Labib-Lamour. Date Le 18 septembre Ă  18h Lieu Salle des fĂȘtes de la mairie du 20e Inscriptions obligatoires RĂ©servation obligatoire ouverte Ă  partir du 1er septembre Inscrivez-vous ici !Sur prĂ©sentation du pass sanitaire. Les Ă©vĂ©nements portĂ©s par nos partenaires De nombreux partenaires de la Mairie proposent Ă©galement de nombreux Ă©vĂ©nements autour de la Commune de Paris dans tout l'arrondissement. Pour retrouver le programme cliquez ici. La Commune de Paris, de quoi parle-t-on ? Paris assiĂ©gĂ©, Paris rĂ©siste En septembre 1870, la Prusse Ă©crase la France de NapolĂ©on III Ă  Sedan. La RĂ©publique est proclamĂ©e, mais la guerre n’est pas finie. La moitiĂ© nord de la France est envahie et la capitale est assiĂ©gĂ©e. Alors que Paris connaĂźt la famine et le froid, le peuple de Paris rĂ©siste, combat et s’organise dans la Garde nationale. Le 18 mars 1871, Paris se rebelle. L’AssemblĂ©e nationale, Ă©lue en fĂ©vrier, est dominĂ©e par des notables hostiles Ă  la RĂ©publique. Se mĂ©fiant de Paris, qui a votĂ© massivement rĂ©publicain, elle choisit de s’installer Ă  Versailles. Le gouvernement d’Adolphe Thiers entend mettre fin Ă  la fronde de la capitale et de sa Garde nationale. Le 18 mars, il veut rĂ©cupĂ©rer les canons installĂ©s Ă  Montmartre. Il se heurte Ă  la rĂ©sistance du peuple de Paris. La ville se couvre de barricades. Le soir, le ComitĂ© central de la Garde nationale s’installe Ă  l’HĂŽtel de Ville. La Commune commence ! Un gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple La Commune a rĂȘvĂ© d’un gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. L’idĂ©al de dĂ©mocratie directe la porte vers l’intervention permanente des citoyens dans les affaires communales ». Les politiques mises en Ɠuvre par la Commune sont diverses un logement pour tous, constituer une RĂ©publique dĂ©mocratique et sociale » en se souciant du respect du travailleur, et de la dignitĂ© au travail, octroyer une place aux femmes dans la sociĂ©tĂ©, en amorçant notamment leur droit au travail, l’égalitĂ© des salaires avec les hommes, et la promotion de l’instruction des filles. La Commune a pour principe absolu la libertĂ©, elle prĂŽne l’éducation et la laĂŻcitĂ©. L’expĂ©rience est brĂšve et s’achĂšve dans un bain de sang. Mais sa mĂ©moire marque en longue durĂ©e la double histoire du mouvement ouvrier et de la RĂ©publique.
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LaCommune de Paris a eu lieu il y a exactement 150 ans. Alors que la Ville de Paris lance les cĂ©lĂ©brations du 150e anniversaire de l’insurrection, VL. a dĂ©cidĂ© de

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Àl’occasion du 150e anniversaire de la Commune de Paris, le CinĂ©-Carma propose une mise en ligne du film de Peter Watkins, dans une version restaurĂ©e de 3h37. Le week-end du 29 et 30 mai, nous Ă©tions Ă  Paris avec les amies et amis de la Commune pour cĂ©lĂ©brer son 150e anniversaire. Il s’agit de l’aboutissement d’une campagne dĂ©marrĂ©e depuis prĂšs d’un an pour cĂ©lĂ©brer cette date importante. Samedi matin nous Ă©tions prĂ©sent-es place de la RĂ©publique au stand de l’ICOR Coordination Internationale des Organisations RĂ©volutionnaires, en compagnie d’une dĂ©lĂ©gation de celle-ci. Nous y avons tenu une table de presse. Nous avons pu ainsi Ă©changer avec des camarades du monde entier, de l’ICOR, de l’ILPS Ligue Internationale des Peuples en Lutte, ou d’ailleurs. Nous avons Ă©changĂ© Ă©galement avec des militants et militantes de France communistes ou non, qui se sont intĂ©ressĂ©s Ă  l’action de la coordination rĂ©volutionnaire. Le stand de l’ICOR À 14h, nous avons participĂ© Ă  la manifestation qui se rendait au cimetiĂšre du PĂšre Lachaise. Sous un soleil Ă©crasant, nous avons dĂ©filĂ© dans les rues de Paris, aux cris de Vive la Commune », mais aussi avec les chansons de nos camarades du monde entier. Car la Commune, loin d’ĂȘtre uniquement un hĂ©ritage franco-français, a inspirĂ© le monde entier. Nous avons dĂ©posĂ© des fleurs au Mur des FĂ©dĂ©rĂ©s, en l’honneur des communard-es tombĂ©-es sous les balles de la coalition de la bourgeoisie et de la noblesse. Nous avons rendu hommage Ă  ce combat un combat pour la construction d’une sociĂ©tĂ© nouvelle, d’un nouveau type de pouvoir l’exercice d’une souverainetĂ© absolue par les classes populaires, pour elles, contre leurs exploiteurs. Nous avons pu entamer un premier Ă©change le soir mĂȘme, en dĂ©pit du couperet du couvre-feu, pour prĂ©senter chacun nos groupes et nos organisations. Dimanche matin, nous nous sommes rendu-es au Centre International de Culture Populaire pour participer Ă  un meeting organisĂ© avec nos camarades de Vive la Commune 1871. Ce comitĂ©, rassemblant nos camarades de l’UPML Union ProlĂ©tarienne Marxiste-LĂ©niniste et aussi les reprĂ©sentants en France d’organisations communistes Ă©trangĂšres, a Ă©tĂ© un moment important de partage et d’échange. Nous avons pu Ă©couter des intervenants de plusieurs continents Afrique, Asie Centrale, AmĂ©rique Latine, Moyen-Orient
 s’exprimer sur plusieurs questions centrales quel hĂ©ritage vivant pour la Commune de Paris ; comment en tirer des enseignements pour la pĂ©riode actuelle ; comment avancer sur le chemin de la construction de Partis RĂ©volutionnaires et d’une coordination efficace. Nous saluons l’ensemble des participants et des participantes de ce week-end. Nous saluons tout particuliĂšrement ceux et celles qui se battent dans des conditions Ă©prouvantes contre des rĂ©gimes fascistes ou qui sombrent dans le fascisme. La coordination a particuliĂšrement tenu Ă  saluer la lutte des femmes de mĂ©nage des hĂŽtels Ibis, qui ont obtenu des victoires aprĂšs plus de 20 mois de lutte. Elle a saluĂ© le peuple Palestinien qui se bat contre l’État israĂ©lien. Elle a saluĂ© le peuple Colombien, qui combat nous citons l’IsraĂ«l d’AmĂ©rique Latine », un gouvernement ultra-rĂ©actionnaire et assassin, mais qui cĂšde face Ă  la pression du peuple en lutte !Nous avons par ailleurs rĂ©alisĂ© une peinture avec nos camarades de Rebell, organisation de jeunesse du MLPD. Elle a saluĂ© ceux et celles qui se battent contre l’État turc et contre l’État islamique, agent de celui-ci. Elle a saluĂ© l’ensemble des peuples qui luttent contre l’impĂ©rialisme et contre le colonialisme, tout en oubliant pas que, dans les mĂ©tropoles aussi, les politiques se durcissent. La libertĂ© s’étrangle en ce dĂ©but de siĂšcle. Nous avons aussi saluĂ© la mobilisation, Ă  Lyon, contre l’extrĂȘme-droite, Ă  laquelle nos camarades restĂ©s sur place ont participĂ©. Nous remercions l’ensemble de ceux qui, d’une maniĂšre ou d’une autre, ont rendu ce week-end possible. Que ce soit par la logistique, par la prĂ©paration des repas, par la traduction, par la prĂ©sence ou par l’activitĂ©. Nous saluons tout particuliĂšrement nos camarades de l’UPML pour leur travail imposant ! Nous regardons ce week-end comme un succĂšs qui en appelle d’autres. Ces Ă©changes sont importants Ă  plus d’un titre. En tout premier lieu, ils nous font prendre conscience de l’importance mondiale des organisations communistes. Si, en France, les organisations communistes sont faibles, dispersĂ©es, si elles s’ignorent mutuellement, ce n’est pas une fatalitĂ©. Nous voyons qu’ailleurs, les organisations qui luttent sous le drapeau rouge sont actives, nombreuses combatives. Elles remportent des succĂšs et grandissent !Ce sont des moments oĂč nous pouvons comparer nos pratiques et dĂ©battre sur le fond, en tout camaraderie, en servant comme seul but celui de la lutte. Aucune organisation ne prend le pas sur l’autre, et toutes Ă©changent sur un mĂȘme pied d’égalitĂ©, le but n’étant pas de formater dans un moule unique, mais bien de crĂ©er une Ă©mulation, de s’enrichir mutuellement, et d’élaborer conjointement les bases d’une stratĂ©gie Ă©changes nous placent devant nos responsabilitĂ© et nous imposent une injonction Ă  lutter, Ă  grandir et Ă  remporter des victoires. Dans les Ă©changes internationaux, ce ne sont pas des vases clos qui se cĂŽtoient ce sont les organisations de pays dominants, de pays dominĂ©s, d’organisations qui font face Ă  une rĂ©pression Ă  des annĂ©es-lumiĂšre de ce que nous vivons ici. Et ce, mĂȘme en prenant en compte que la situation ne soit pas objectivement rĂ©jouissante en France. Le confort de la dĂ©mocratie bourgeoise et d’un Etat impĂ©rialiste est un confort anesthĂ©siant ils nous laisse le loisir de jouer Ă  la guerre » entre groupes et chapelles politiques. Pendant ce temps, notre impĂ©rialisme ne rencontre pas d’opposition politique sur le fond. Nous avons un impĂ©ratif Ă  construire un Parti Communiste celui de remplir les tĂąches qui nous incombent ! Comme nous l’avions mentionnĂ© au cours des Ă©changes de ce week-end la France, paradoxalement, est une piĂštre hĂ©ritiĂšre de la Commune. Bien souvent, nous n’en avons retenu qu’un hĂ©ritage romantique, celui d’une lutte Ă  mort sur les barricades. Mais nous n’avons pas toujours su en retirer l’essentiel celui du besoin d’un État-major des luttes, qui puisse mobiliser l’ensemble de ceux qui subissent l’exploitation. Un État-major qui puisse aller au-delĂ  des intĂ©rĂȘts Ă©conomiques et Ă©troitement corporatiste. Qui soit capable de synthĂ©tiser les aspirations profondes de l’ensemble des exploitĂ©s et exploitĂ©es, des dominĂ©s et dominĂ©es, et de tracer une voie vers la victoire. Nous ne prĂ©tendons pas ĂȘtre le centre autour duquel se constituera cet État-major. Et nous savons que nous ne sommes pas les seuls Ă  penser cela. Mais la transcription de cette pensĂ©e en actes demande deux choses Acter que cela signifie une volontĂ© unificatrice qui demande de l’énergie, du temps, de la volontĂ©, pour un consensus idĂ©ologique minimal et un programme politique capable de rĂ©pondre aux interrogations de l’époque. Cela ne peut exister qu’au travers d’une lutte immense contre les inimitiĂ©s, les mĂ©fiances, les chefferies, les sectes. Une lutte contre des tendances que nous hĂ©bergeons malgrĂ© nous, qui demande une vigilance constante ! Une intĂ©gration internationale qui nous sorte de notre vase-clĂŽt de pays impĂ©rialiste notre adhĂ©sion Ă  l’ICOR, ainsi qu’à l’Alliance Internationale a Ă©tĂ© motivĂ©e en partie par cela. Nous ne sommes pas le centre du monde, et nos interrogations ne nous sont pas spĂ©cifiques. D’autres ont les mĂȘmes. Ensemble, nous avons l’espace de discussion, d’échange, pour pouvoir analyser de maniĂšre scientifique la situation et nous pouvons produire la synthĂšse de notre Ă©poque. Ensemble nos perspectives sont celles d’avancer sur le chemin d’une nouvelle internationale. Vive l’ICOR, vive l’Alliance Internationaliste, vive la Commune et vive le communisme ! Unchoix de calendrier surprenant Ă  l’approche du 150e anniversaire de la Commune de Paris, alors que l’édifice a Ă©tĂ© consacrĂ© il y a plus d’un siĂšcle et qu’il ne semble pas en si mauvais Ă©tat. Finalement, dĂ©cision a Ă©tĂ© prise de repousser le classement Ă  2022 pour ne pas alimenter les polĂ©miques Etrange onction par une municipalitĂ© -de gauche- qui
À l’occasion du 150e anniversaire de la Commune de Paris, le CinĂ©-Carma propose une mise en ligne du film de Peter Watkins, dans une version restaurĂ©e de 3h37. Le site de la Carmagnole, qui participe Ă  l’organisation de ce 150e anniversaire, a annoncĂ© la mise en accĂšs VOD du film La Commune Paris, 1871 de Peter Watkins, sorti en 2000. Le cinĂ©aste britannique bouscule ici les conventions du film historique et propose d’engager un dialogue avec le spectateur. Loin d’ĂȘtre une reconstitution classique de cet Ă©vĂ©nement historique, le film reflĂšte davantage les problĂ©matiques politiques et sociales contemporaines. >> À lire aussi La Commune Un film politique culte Le film fut d’abord diffusĂ© en deux parties sur Arte avant de sortir bien plus tard au cinĂ©ma, dans une version plus courte. Historien et spĂ©cialiste de la Commune, Jacques Rougerie considĂšre ce film “comme l’Ɠuvre cinĂ©matographique la plus accomplie et la plus remarquable sur la Commune, dont elle restitue extraordinairement le climat, avec une fidĂ©litĂ© historique remarquable.” La Commune Paris, 1871 sera accessible du 18 mars au 28 mai 2021, sur les plateformes de CinĂ©-Carma et CinĂ©-Mutins, pour une somme de 2 euros 50. Potemkine propose Ă©galement de redĂ©couvrir le film dans un coffret spĂ©cial de Henri Guillemin, comprenant 3 DVD ainsi que son livre “RĂ©flexions sur la Commune”. >> À lire aussi “Les DamnĂ©s de la Commune” Arte met Ă  l’honneur les insoumis de 1871
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